La marge vous permettant de ne pas être flashé sur l’autoroute par les voitures radar serait bien supérieure à 130 km/h. Et c’est la sécurité routière qui le dit.
"On est en deuil vraiment". Ce sont les mots d'Éric Toledano au sujet de la disparition de Jean-Pierre Bacri ce mercredi 27 janvier sur le plateau de Quotidien. "On a eu le sentiment d'être pivilégiés de le rencontrer, qu'il passe du temps avec nous sur ce scénario, qu'il soit bienveillant avec nous, qu'il ait cette générosité", a assuré le réalisateur du "Sens de la fête". Il a rappelé combien "c'est une rencontre très particulière" pour le duo de réalisateurs. Avec Olivier Nakache, il lui avait offert son dernier grand rôle au cinéma en 2017. Une prestation qui avait même valu à Jean-Pierre Bacri une nomination aux César dans la catégorie "Meilleur acteur".
Le réalisateur d'"Intouchables" précise qu'il a encore du mal à parler de lui au passé. "On l'a souvent décrit comme le bougon, mais c'est quelqu'un d'une grande sensibilité", ajoute Éric Toledano. Il explique qu'au-delà de son humour, le ton si particulier et la liberté de Jean-Pierre Bacri ont marqué les Français. "Je vois à quel point dans la société française sa parole libre et son indépendance d'esprit résonnent aujourd'hui. Il est célébré Jean-Pierre", a lancé Éric Toledano.
"C'était quelqu'un plein de nuances et d'hypersensible"
"On retrouve cette sensibilité dans les personnages qu'ils ont créé avec Agnès Jaoui dans ses films. Il suffit de regarder avec quelle justesse il gérait et racontait les contradictions humaines", a ajouteé son acolyte Olivier Nakache. Selon lui, "c'était quelqu'un plein de nuances et d'hypersensible". C'est ce mardi 26 janvier qu'étaient célébrées les obsèques de Jean-Pierre Bacri en présence de sa complice de toujours Agnès Jaoui et de son ami Jamel Debbouze notamment.