Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Une disparition qui a mis le monde en émoi. Le jeudi 8 septembre, la reine d'Angleterre s’éteignait "paisiblement" à l’âge de 96 ans dans son château de Balmoral en Écosse. Quelques heures avant son décès, le Royaume-Uni retenait son souffle alors que le palais de Buckingham annonçait que les médecins de la souveraine étaient "préoccupés" par son état de santé et "ont recommandé qu’elle soit placée sous surveillance médicale".
Malgré une santé fragile, Elizabeth II avait accueilli, deux jours avant, la nouvelle première ministre britannique Liz Truss dans sa résidence écossaise. Une apparition publique qui a fait réagir lorsqu’une image de la rencontre, dévoilée sur les réseaux sociaux, laissait entrevoir la main noircie de la souveraine. Quelle pourrait être la cause de cet hématome ?
La main noircie de la reine : un indice sur son état de santé ?
Interrogé par Planet, le médecin Benjamin Potencier nous explique qu'il pourrait y avoir plusieurs hypothèses. "Cela peut être dû à une chute. Il faut bien savoir qu’à cet âge-là, la peau s’affine énormément. Et, que les vaisseaux deviennent très fragiles". Ce qui explique la formation d’un hématome assez spontané.
Pourtant, le praticien basé à Lyon s'interroge sur le traitement de la reine. "Peut-être qu’elle prenait des médicaments qui favorisent les hématomes". Enfin, la couleur sombre sur main pourrait être due à un choc ou une prise de sang. "Une perfusion, faite au dos de la main et que l’on n’arrivait pas à la piquer ailleurs. Ça, c'est possible pour la réhydrater, pour mettre certains produits et cela crée ce genre de marque".
Les secrets de la forme d'une personne nonagénaire
La disparition de la mère de Charles III soulève également d’autres hypothèses autour des causes plausibles. Avec un âge avancé, la nonagénaire semblait encore en forme lors de son jubilé célébré en juin dernier. "Le fait d’être très entourée socialement, stimulée psychologiquement et l’alimentation sont les trois grands facteurs de cette longévité", selon le Dr Potencier.
Mais, trois mois plus tard, comment peut-on expliquer une diminution de sa santé ? "Un épisode infectieux" pourrait en être la cause selon le gériatre qui nous détaille. "Une bronchite, une pneumonie peut être très fatale dans cette tranche d’âge-là".
La vraie cause de son décès enfin révélées
Selon certains confrères, la disparition de la reine Elizabeth pourrait être liée à une mort naturelle. Mais, est-ce vraiment possible ? "Je ne sais pas ce que c’est la mort naturelle", ironise Benjamin Potencier avant de reprendre. "Contrairement à ce que l’on pense, c’est très rare que l’on meurt de vieillesse", sauf chez les centenaires. D'après ce gériatre, le décès d'une personne nonagénaire "est toujours dû à une défaillance d’un organe".
De son côté, le chroniqueur de TPMP, Bertrand Deckers, assurait que la monarque serait décédée des suites d’un AVC. "Chez les patients de plus de 90-100 ans, c’est bien souvent un cancer, soit une attaque cérébrale ou une infection", souligne le médecin Benjamin Potencier. Mais, un mystère subsiste : va-t-on réellement savoir de quoi est morte la souveraine ? "On ne saura pas réellement la cause", suppose le médecin. "Enfin, je crois intiment que certains médecins proches de la reine savent la cause réelle de la mort. Mais, officiellement, on ne le saura jamais".
Au final, ce jeudi 29 septembre, les Archives nationales d'Ecosse a rendu public le certificat de décès de la reine Elizabeth II. On y apprend qu'elle est décédée de "mort naturelle" à "15h10", heure britannique, soit environ trois heures avant que cela soit annoncé aux médias. C'est sa fille, la princesse Anne, qui a signé le registre. Cette dernière était restée au chevet de sa mère jusqu'à ses derniers instants.