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Connaissez-vous vraiment bien Karine Le Marchand ? De son vrai nom Karine Mfayokurera, elle est l’une des figures populaires du PAF depuis les années 2000. De TV5 à France Télévisions jusqu’à son apogée sur M6, elle fait partie des animatrices préférées des Français.
Pourtant, la confidente préférée des agriculteurs dans L’amour est dans le pré n’est jamais à l’abri des critiques dans les médias, notamment en raison de ses origines. "J’ai une pression en tant que noire, que moitié", a-t-elle relaté en 2020 pour un entretien au magazine ELLE. Quatre ans plus tard, elle est revenue sur ses propos pour L’interview d’Aymeric, diffusée mardi 3 décembre 2024 sur la chaîne YouTube de Brut.
Une présentatrice fière de ses origines et son métissage
L’occasion pour la présentatrice "née d’un père noir et d’une mère blanche" d’évoquer son enfance à Nancy avec sa sœur. Toutes deux étant les seules personnes racisées dans leur lycée à l'époque. "Je le vivais bien, mais en même temps, j’étais singulière. C’est-à-dire que ma grand-mère, elle savait exactement, on lui disait : oh, j’ai vu Karine ci, j’ai vu Karine… Je sortais du lot. Donc on nous repérait. En plus j’étais grande" se rappelle celle qui a fait ses débuts dans le mannequinat.
Jamais avare d’anecdotes, Karine Le Marchand raconte notamment avoir été questionnée plusieurs fois sur ses origines. "Il n’y avait pas une semaine sans qu’on me demande d’où je venais. Mais je ne le vivais pas mal. Ça m’agaçait parfois". L’animatrice de La France a un incroyable talent affirme ainsi avoir été confrontée au racisme.
Karine Le Marchand victime de racisme : ses confidences chocs
"Ah oui ! On m’a traitée de sale négresse, c’est sûr. Ma mère s’est déjà battue pour me défendre quand j’étais petite", précise-t-elle en ajoutant qu’elle n’a pourtant jamais été ciblée par ce genre de remarques dans le milieu audiovisuel. "Je pense que les gens quand ils sont racistes, ils m’appelaient pas."
Si la mère d’Alya n’a jamais été confrontée à ces remarques à son travail, elle évoque un moment qui l’a particulièrement marqué. "La seule lettre d’insultes que j’ai reçue en 30 ans, elle vient d’un monsieur qui était noir et qui m’a dit : 'oui, mais vous vous défrisez les cheveux, vous n’assumez pas qui vous êtes, négresse vous êtes, négresse vous resterez. C’est honteux de pas assumer qui vous êtes Limite vous vous blanchissez la peau…'. C’est tout !", a-t-elle détaillé.
Fière de son métissage, l’animatrice décorée par le ministre de l'Agriculture assure ne pas avoir besoin de lisser sa chevelure pour rentrer dans les normes et plaire au public. "Je me sens très bien comme je suis en fait. Et je me suis jamais sentie dans l’obligation de choisir entre la couleur de mon père et la couleur de ma mère, mes deux origines. J’adore être les deux, mais j’ai pas le cul entre deux chaises", affirme-t-elle avec la franchise qu’on lui connaît. Retour sur ses confidences dans notre diaporama.