Dave dévoile un douloureux secret de famille : « La bonne est devenue ma belle-mère »

© abacapressIl y a parfois des épisodes familiaux qui marquent un enfant pour toujours. Dans son livre, J’irais bien faire un tour…, Dave se dévoile un peu et raconte pour la première fois un événement douloureux qu’il a vécu lorsqu’il était jeune : parce que son père entretenait une relation avec elle, la bonne est devenue sa belle-mère et le chanteur se demande si sa mère n’en est pas morte de chagrin.

« A  la maison, nous avions une bonne qui faisait pratiquement partie de la famille. Elle avait 14 ans quand elle est arrivée […], j'ai l'impression de l'avoir toujours connue » raconte le chanteur, qui a connu une enfance heureuse entre ses parents aimants, Alie et Otto. Mais la jolie de photo de famille s’est un jour fissurée. « A l'âge de 16 ans, j'ai commencé à soupçonner mon père d'entretenir des rapports avec cette jeune femme », explique-t-il. Des soupçons qui ont été confirmés le jour où, dans la boîte à gants de la voiture, il a découvert les lettres d’amour qu’elle envoyait à son père. Des lettres dont certains passages sont encore gravés dans sa mémoire, comme celui-ci : « ‘ J'ai acheté des culottes papillons que tu aimes tant…', j'étais tétanisé » écrit Dave.

Mais ce qui l’a le plus marqué, c’est de voir sa mère infiniment malheureuse le jour où elle a tout découvert. « Je me souviendrais toujours de son visage défait par la douleur et d'un mouvement compulsif de sa jambe » avoue-t-il. La bonne qui travaillait chez eux avait seulement quatre ans de plus que lui. Malgré une tentative pour sauver leur mariage, son père a choisi la bonne et sa maman a fini par demander le divorce.

Depuis, le chanteur se demande si le cancer qu’elle a développé et qui l’a emportée en 1990 n’est pas du à la douleur d’avoir perdu son mari. « Car elle n'a jamais cessé de l'aimer. Elle n'a jamais refait sa vie » écrit-il encore. « J'ai aimais ma mère éperdument. Tout au long de sa vie, je suis resté très proche d'elle, l'aidant autant que je le pouvais pour tenter de lui faire oublier les blessures de l'existence que nous partagions depuis son divorce d'avec mon père ».

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