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En 2019, Cécile Bois a accepté de partir à l’aventure les yeux fermés, pour un numéro spécial de Rendez-vous en terre inconnue. La comédienne qui incarne depuis dix ans Candice Renoir sur France 2 s’est ainsi envolée pour une destination particulière : le Quyeras, situé au cœur des Hautes-Alpes. Pour cette deuxième édition de Nos terres inconnues, consacrées aux régions françaises, Cécile Bois était accompagnée du présentateur Raphaël de Casabianca et de son partenaire dans la série policière, Raphaël Lenglet.
Mais l’actrice de 50 ans ne garde pas que des bons souvenirs de ce tournage, comme elle l’avait confié à Ciné Télé Revue. "Je déteste la montagne" avait-elle confié, selon des propos rapportés par Télé Loisirs. Evoluer à 1 800 mètres d’altitude dans la neige a été "un cauchemar", reconnaît ainsi Cécile Bois.
Cécile Bois : son traumatisme d’enfance avec la montagne
Dans un entretien accordé à France Télévisions avant la diffusion du programme, la star de Candice Renoir avait confié son traumatisme de l’enfance, lié à la montagne : "Je m’étais perdue dans la montagne où je skiais avec mes parents. En cherchant une piste, je m’étais retrouvée en haut d’une noire, avec des précipices. J’ai le souvenir de la neige qui glisse, du ravin et du grand stress d’y tomber !", avait raconté Cécile Bois.
Cependant, hors de question de reculer en apprenant le lieu choisi par la production de Nos terres inconnues : "J’ai vraiment pris ça comme une épreuve à vivre et, comme j’étais dans un état d’esprit d’ouverture, je me suis sentie prête", assure la comédienne. Tout en reconnaissant avoir trouvé "désolant" d’être souvent "le vilain petit canard" de l’expérience à cause de ses réticences et ses peurs.
Cécile Bois : "L’esprit est plus fort que le temps"
L’émission a tout de même permis à Cécile Bois de surpasser ses angoisses de la montagne. "Je me suis approchée finalement de ce que je voulais éprouver et je me suis dit qu’on n’avait pas besoin d’aller très loin, en terre inconnue, pour dépasser ses limites ! (…) Je me suis rendu compte que l’esprit est plus fort que le temps", assure-t-elle auprès de France Télévisions. Elle reconnaît malgré tout que la présence des caméras n’a pas facilité les choses : "Même si on l’oublie vite, car l’équipe a été très discrète, je ne pouvais pas m’abandonner. Cela ne m’a pas aidée dans la relation à la montagne".
Dans le Queyras, Cécile Bois et Raphaël Lenglet étaient partis à la rencontre de passionnés des cimes, qui ont choisi de vivre en harmonie avec la nature, au cœur du parc naturel régional. Ils avaient notamment croisé le chemin d’un couple, gardiens d’un refuge, d’un astronome amateur, d’un paysan et d’un musher.