De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Bernard Madoff, financier et investisseur, connu pour avoir imaginé la plus grosse arnaque de l’histoire grâce à la confiance de ses clients, est mort. "Les portes du pénitencier bientôt vont se refermer et c'est là que je finirai ma vie", chantait Johnny Hallyday. Des paroles que cet homme d'affaires américain, qui était l’un des plus respecté de Wall Street avant de tomber pour escroquerie à la suite de la crise de 2008, aurait pu chanter. En effet, l’escroc est décédé à 82 ans dans sa cellule du pénitencier de Butner, en Caroline du Nord (États-Unis) où il purgeait sa peine de 150 ans de prison, rapportent les médias américains ce mercredi 14 avril.
La plus grosse escroquerie de tous les temps
C’est une affaire qui avait fait grand bruit. Après le krach boursier de l’automne 2008 qui a entraîné l’effondrement des marchés boursiers, l’arnaque élaborée par le magnat des affaires était révélée au grand jour. En suivant la méthode frauduleuse de la pyramide de Ponzi, il avait détourné, pendant plus de 15 ans, entre 25 et 63 milliards de dollars (entre 20 et 53 milliards d’euros. Ndlr), en fonction de si l’on prend en compte les intérêts ou non explique Le Figaro. Une fraude considérée comme la plus grande escroquerie de l’histoire.
Il piochait dans les portes feuilles de ses nouveaux clients pour rétribuer ou rembourser des investisseurs plus anciens. Une escroquerie qui a fait plusieurs milliers de victimes parmi lesquelles figurent des particuliers, mais aussi des personnalités de la culture, des médias et des affaires, des organisations caritatives ou encore des fonds de pensions et des fonds d’investissement précise Le Monde.
Des antécédents médicaux
Pour l’heure, la cause de son décès reste inconnue. Le porte-parole de la prison de Butner, ayant refusé de les communiquer selon 20 Minutes. Mais d’après Le Monde, Bernard Madoff souffrait depuis plusieurs années de problèmes rénaux. Au début de l’année 2020, il avait même demandé une libération anticipée en raison d'une maladie mortelle des reins et d'autres problèmes de santé. Il affirmait être en phase terminale d’une maladie rénale et n’avoir plus que 18 mois à vivre, écrivent nos confrères de 20 Minutes. Une requête qui avait été rejetée en juin 2020 par le juge qui l'avait condamné en 2009.