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“On s'est retrouvé, on s'est réchauffé… Puis on s'est séparé !” Le beau temps ces dernières semaines ressemble un peu à la ritournelle fredonnée par Jeanne Moreau dans Jules et Jim (et écrite par Serge Rezvani). Comme dans “Le Tourbillon de la vie”, le soleil s’en vient - très brièvement - et puis il s’en ira de nouveau.
Une brève amélioration… Avant le retour du mauvais temps
En ce début de mois de juin, l’on pourra compter sur quelques moments d’éclaircies, au moins jusqu’à jeudi 6, dans la plupart des départements. Le mercure pourra même dépasser les 28 degrés à Tarbes, Lyon et Nîmes dans l’après-midi du 5 mai, selon les prévisions de Météo-France.
Mais ces températures estivales ainsi qu’un ciel dégagé laisseront place, dans les jours qui suivent une météo bien moins clémente et parfois même orageuse, notamment en Bourgogne-Franche-Comté et en Auvergne-Rhône-Alpes.
Printemps pluvieux et “blocage en oméga”
Ce printemps 2024 “se classe au 4e rang des plus pluvieux depuis 1959, derrière 2001, 1983 et 2008”, indique l’organisme dans un message publié ce 3 juin sur X (ex-Twitter).
Le temps particulièrement gris et les températures plutôt froides ressenties au cours des derniers jours en particulier s’explique par un phénomène météo particulier : le “blocage en oméga”. C ette forme, semblable à la lettre grecque, laisse apparaître une zone touchée par de fortes précipitations tandis qu’autour, des masses anti-cycloniques autorisent un temps estival.
L’Europe connaît ainsi des températures très élevées dans certaines régions, telles que l'Allemagne et la Scandinavie par exemple. Le Royaume-Uni se prépare même à une mini “vague de chaleur” au mois de juin.
Qu’attendre des prochains mois ?
Des prévisions réalisées en mars puis en avril 2024 tablaient sur un mois de juin plus chaud que les normales de saison. Ce n'est pas encore le cas en France de toute évidence, mais la situation pourrait changer après le 15 du mois.
De même, d’après les calculs des météorologistes, il faudra s’attendre à de nouvelles canicules cet été. Plusieurs métropoles du continent se préparent ainsi aux fortes chaleurs.
Un dispositif canicule à Paris
Parmi elles, Paris se trouvera sous les feux des projecteurs avec l’organisation des Jeux olympiques qui débutent le 26 juillet.
Un dispositif comprenant quatre niveaux d’alerte, du vert au rouge (en cas de canicule extrême) a ainsi été mis en place afin d’anticiper un risque de très forte chaleur. Pour les personnes les plus isolées et fragiles résidant à Paris, il est d’ores et déjà possible de s’inscrire dans le fichier appelé “Reflex”. Ces personnes seront alors contactées en cas de forte hausse des températures, afin de leur proposer des solutions.