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"Je n’ai rien à dissimuler". Voici ce qu’a assuré Emmanuel Macron dans le long message qu’il a posté lundi. Un mois après que Le Canard Enchainé et Mediapart ont révélé que son patrimoine avait été sous-évalué au moment de son entrée au gouvernement et qu’il devait en réalité s’acquitter de l’impôt sur la fortune (ISF), le ministre de l’Economie a décidé de lever le voile. Aussi, s’est-il fendu d’un long message sur Facebook dans lequel il se défend d’avoir d’avoir volontairement déclaré un montant inférieur au seuil d’1,3 million d’euros, et dans lequel il dévoile également le montant de l’ISF qu’il a récemment dû payer.
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"Je n'ai évidemment jamais rien dissimulé à l'administration fiscale, écrit le ministre. Je n'ai pas sous-évalué mon patrimoine en vue d'échapper à l'ISF, ni organisé de dispositif fiscal pour échapper à cet impôt". Et Emmanuel Macron d’expliquer ensuite qu’en 2012 il avait fait appel à l’un des cinq experts indépendants agréés par la Cour de cassation pour évaluer la maison de son épouse au Touquet et que ce dernier l’avait estimée à 1,2 million d’euros. Aussi, et en raison "des emprunts qu’(il) avait contractés pour des travaux et pour acheter (leur) appartement à Paris", leur patrimoine avait alors été estimé "en-dessous du seuil de l’ISF", a-t-il souligné.
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"Il est faux de dire que j'aurais fait l'objet d'une procédure de redressement fiscal"Seulement, l’administration a depuis réévalué la villa du couple et estimé qu’elle valait en réalité 1,45 million d’euros, soit un montant qui, quels que soient celui des différents emprunts des époux Macron, fait qu’ils ont un patrimoine supérieur à 1,3 million d’euros. Aussi, le ministre a-t-il été contraint de payer l’ISF. Et, toujours dans volonté de ne rien cacher, Emmanuel Macron a choisi de dévoiler les montants qu’il a réglés. "Compte tenu de mes fonctions, j'ai accepté cette évaluation administrative (...) Le 18 septembre 2015, j'ai donc procédé au règlement d'un ISF, pour les années 2013 et 2014, respectivement de 4 174 euros et 2 264 euros", a-t-il détaillé sur Facebook, avant d’insister : "Il est faux de dire que j'aurais fait l'objet d'une procédure de redressement fiscal, car c'est une régularisation que j'ai moi-même effectuée".
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