Paul G., 31 ans est accusé d’avoir violé Gisèle Pelicot en 2016. Il a reconnu les faits dans leur totalité ce vendredi 8 novembre, avant de faire part à la cour de son souhait de devenir pasteur.
StopCovid, c’est fini. Téléchargée 2,6 millions de fois en France depuis début juin, l'application de traçage des malades du nouveau coronavirus est un échec. Les versions britanniques et allemandes ont pourtant été installées respectivement 16 et 18 millions de fois. Des bugs fréquents et une utilisation non fluide peuvent expliquer ce revers. Le secrétaire d'État chargé du numérique, Cédric O, a d’ailleurs admis devant le Sénat que StopCovid fonctionnait "mal". Quant au 1ᵉʳ ministre, il a reconnu ne pas l’avoir installée.
L’application a ainsi été repensée et, selon les déclarations de Jean Castex ce lundi 12 octobre 2020, la nouvelle version sera lancée le 22 octobre prochain.
Quels sont alors les changements à venir ?
StopCovid : un nouveau nom à l’étude
"StopCovid" n’existera plus. Un "changement de nom est en réflexion pour incarner la nouvelle dynamique que l'on veut donner", a indiqué l'entourage de Cédric O au Parisien.
La nouvelle appellation est donc encore à l’étude. Lorsque le chef du gouvernement a concédé ne pas avoir installé l’application sur son "portable sécurisé", il évoquait "TéléCovid". Simple erreur ou lapsus révélateur ? Ce nom étant déjà employé par une autre application de suivi des malades dans le Morbihan, la piste peut être écartée, rapporte BFMTV.
D’après les informations d’Europe 1 – non confirmée par le cabinet de Cédric O, elle pourrait être nommée "Alerte Covid", comme l'application canadienne.
Alerte, interactivité, coût… Quid des autres changements liés à l’application ?
StopCovid : une appli "plus interactive" ?
La nouvelle version se veut "plus interactive", assure l'entourage de Cédric O au quotidien francilien. Les informations affichées devraient ainsi résumer les changements fondamentaux.
"Il a sans doute manqué à StopCovid des fonctionnalités de conseil et d'information, par exemple, sur le respect des gestes barrières ou le niveau des indicateurs dans son territoire, afin d'en faire un véritable kit de santé publique", détaille effectivement, le député LREM des Côtes-d'Armor Eric Bothorel, membre du comité de contrôle et de liaison sur le Covid-19 au Parisien.
Quant à l’envoi des alertes, elles ne devraient pas être locales, mais la révision des paramètres de notifications serait à l'étude, selon Europe 1.
Qu’en est-il en revanche du volontariat ? Sera-t-il remis en question ?
StopCovid : obligation ou volontariat ?
Télécharger la nouvelle version ne sera pas obligatoire, mais se fera "sur la base du volontariat", précise le cabinet du secrétaire d'État au micro de BFMTV.
Pour inciter les Français à s’en servir, une grande campagne de communication devrait toutefois être lancée : "Si nous voulons relancer l'application, nous avons besoin de trouver des relais et des alliés. (...) Si les professions médicales estiment que c'est utile, alors elles doivent le dire", a appuyé Cédric O, jeudi 8 octobre, devant le Sénat, notant "le manque de confiance" envers la parole politique.
CapGemini, qui travaillait jusqu’ici gratuitement pour l’État en tant que chef de projet, devrait être remplacé fin octobre. Un appel d’offres a été lancé en ce sens. Cette nouvelle version devrait donc coûter encore plus cher : de 100 000 euros mensuels aujourd’hui, à "probablement 200 000 euros", selon Cédric O.