Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
La Syrie, un régime préoccupant
Préambule de cette crise le 15 mars 2011 quand un mouvement de contestation du gouvernement syrien qui débute par des manifestations anti-régime et pro-régime s'est transformé en conflit opposant deux camps armés au milieu des populations civiles. En guise de protestation, la France a fermé son ambassade à Damas en 2012. Contestant au plus haut point cette sanglante répression du régime, Paris se disait prêt à bombarder les positions du régime de Damas pour "punir le président syrien" avait alors annoncé Français Hollande. La population trop longtemps asservie aux ambitions de pouvoir et d'argent de la famille al-Assad s'est retrouvée confrontée à une période très délicate en 2013, quand le régime de Bachar el-Assad a fait usage d'armes chimiques contre elle. Depuis, la montée en puissance de l'Etat islamique, la France tente de rétablir le contact tandis que les Etats-Unis n'hésite pas à intervenir militairement depuis septembre dernier pour mettre à mal les jihadistes extrémistes.
Devenu une plaque-tournante de la guerre contre l'Etat islamique, la Syrie avait été été avertie il y a 18 mois par le président syrien Assad avertissant que cette guerre allait également enflammer les pays voisins : "Nous sommes entourés de pays qui aident les terroristes et leur permettent d’entrer en Syrie", avait-t-il déclaré à la chaîne de télévision turque Kanal Ulusal. Depuis les faits se confirment : l’État islamique a envahi non seulement l’est de la Syrie mais aussi la province d’Anbar en Irak et se répand actuellement en Turquie et le Liban. Aujourd'hui le constat est accablant : Près de 11,5 millions de Syriens, soit environ la moitié de la population, se sont déplacés dans le pays ou réfugiés dans les Etats voisins, après quatre ans de conflit entre le régime de Bachar Al-Assad et les différentes forces rebelles.
Le dossier nucléaire avance à grandes enjambées
La dernière nouvelle, sans aucun doute la plus importante de ces dernières années, remonte à jeudi et à l'accord historique entre les grandes puissances mondiales et l'Iran sur la question du nucléaire. C'est sur Twitter que les Occident aux et Iraniens, dont le président Hassan Rohani en personne, ont annoncé l'accord-cadre. Les grandes puissances (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne) et l'Iran sont en effet parvenus à s'entendre à Lausanne (Suisse) sur les "paramètres clés" pour résoudre le dossier du nucléaire iranien, étape fondamentale sur la voie d'un accord final d'ici au 30 juin.
Cette nouvelle ère où plusieurs centaines d'Iraniens l'ont célébré jeudi dernier dans les rues de Téhéran mérite un rappel des faits et des enjeux. Depuis septembre 2002 et la relance du programme nucléaire après 23 ans de mise en sommeil, l'Iran est scruté de très près par les grandes puissances. Et pour cause, avec à l'heure actuelle 5 sites nucléaires (Karaj, Téhéran, Fordow, Natanz, Ispahan), 2 mines d'uranium (Gachin, Saghand) et 2 centrales nucléaires (Arak, Bouchehr), le pays dirigé par Hassan Rohani a toute une artillerie pour peser au niveau international. Alors que les Iraniens veulent obtenir une reconnaissance officielle de leur droit à produire de l'énergie nucléaire à des fins civiles, exigeant la levée immédiate des sanctions qui paralysent leur économie, les Américains et leurs partenaires (France, Grande-Bretagne, Allemagne, Russie et Chine) veulent s'assurer que l'Iran n'obtiendra pas la bombe nucléaire. Depuis 2002, toute une série d'étapes et de rebondissements ont eu lieu avec le mois dernier un ultimatum lancé par les grandes puissances pour parvenir à un accord politique.
Les cinq membres du Conseil de sécurité de l’ONU, ainsi que l’Allemagne et l’Iran qui s’étaient donnés jusqu’au 30 juin 2015 – soit sept mois supplémentaires par rapport à la date initialement prévue – pour s’entendre ont finalement trouvé raison de leur nombreux échanges jeudi dernier. Depuis, les réactions sont vives, ainsi le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou considère que l'accord signé entre l'Iran et les Occidentaux "ne va pas bloquer le programme nucléaire de l'Iran, mais au contraire lui ouvrir le chemin". Bref, l'apaisement est lui encore loin d'être réglé et l'accord loin d'être définitivement acquise...
En vidéo sur le même thème : Mort et destruction en Syrie