De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le plus connu et le plus présent au quatre coins du globe est le calendrier grégorien, issu directement du calendrier julien (de Jules César). Il tient son nom du pape Grégoire XIII qui, en 1582, impose une réforme du calendrier julien en décidant un rattrapage du décalage d'un jour tous les 134 ans et une modification du calcul des années bissextiles.
L’année du calendrier, qu’on appellera désormais grégorien, dure ainsi 365,2425 jours, très proche des 365,24219 de l’année astronomique (le décalage n’est plus que de trois jours tous les 10 000 ans). Ce calendrier, qui utilise comme point de repère la naissance de Jésus, va peu à peu s'imposer dans l'Europe chrétienne, avant de gagner la chrétienté toute entière. Aujourd'hui, les trois quarts de la planète utilise ce modèle.
Calendriers musulman, juif, indien...
Si le calendrier grégorien s'est imposé comme norme internationale, d'autres calendriers subsistent néanmoins. Ainsi, à côté du calendrier grégorien, la Chine continue de suivre son propre calendrier luni-solaire, où les mois sont des mois lunaires, c'est-à-dire que le premier jour de chaque mois est la nouvelle lune et que le 15e jour est la pleine lune. Pour 2017, la nouvelle année des Chinois commencera le 28 janvier.
Pour le calendrier musulman, il s'agit du calendrier dit de l'Hégire, c'est-à-dire qu'il prend pour référence le départ de Mahomet pour Médine, en 622 de notre ère. Actuellement, les musulmans ont entamé depuis dimanche dernier leur 1438e année. À côté des calendriers chrétiens et musulmans, on trouve celui hébraïque. Le calendrier des juifs fixe comme point de départ le premier livre de la Bible, dont le début remonterait à l'an 3 761 du calendrier grégorien. Ainsi, les juifs sont dans leur 5 777e année.
Citons également le calendrier indien qui marque comme année zéro l'ère Saka, soit le 21 mars 78 ; le calendrier copte qui fixe pour origine la date d'accès au pouvoir de l'empereur romain Dioclétien, soit en 284 de notre ère ; et le calendrier persan (Iran et Afghanistan) qui, comme le calendrier musulman, se base sur l'Hégire, tout en étant, lui, un calendrier solaire.