De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Un message suspect publié sur un compte Twitter lié à l’organisation Etat islamique a interpellé les observateurs du cyber-djihad. Ce tweet a été mis en ligne le 17 mars à 00h27, rapporte LCI. Il semblait présager l’attentat meurtrier. Ce mercredi, deux hommes armés ont attaqué le musée national du Bardo à Tunis, tuant 18 touristes étrangers, dont deux Français, et deux Tunisiens. Depuis cette attaque, le compte qui diffusait de nombreux messages de propagande islamiste a été désactivé.
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"Onde de choc pour les mécréants de Tunisie"
Le post publié en arabe est le suivant : "Bonne nouvelle bientôt pour les musulmans de Tunisie et onde de choc pour les mécréants de Tunisie, surtout pour les hypocrites qui se prétendent cultivés mais qui sont vides en réalité". Le message pourrait aussi bien faire référence aux touristes qui ont été pris en otage qu’aux députés tunisiens dont l’Assemblée se trouve à proximité du musée du Bardo. Certains journalistes tunisiens considèrent même que la cible initiale des terroristes était le Parlement tunisien.
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Un autre élément pourrait faire penser que l'attaque avait été annoncée sur les réseaux sociaux. Wassim Nasr, un journaliste de France 24 spécialisé dans les mouvements djihadistes, a signalé que le groupe Aqmi avait posté la veille de l’attentat une vidéo où il incitait ses fidèles à perpétrer des attaques dans des villes tunisiennes dont Tunis et Bizerte.
L'Etat Islamique a revendiqué ce jeudi l'attaque du musée national du Bardo alors qu'il ne possède pas de cellule active sur le sol tunisien. Cependant, depuis quelques mois, la Tunisie est considérée comme une terre de djihad pour les terroristes.
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