De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Mardi, comme tous les jours, Alphonse Youla, 40 ans, emballait les valises des voyageurs dans le hall d’entrée de l’aéroport de Zaventem lors que la première explosion a retenti. Sonné mais sauf, il a alors décidé de braver le danger et d’aider les blessés.
"J'ai entendu quelqu'un crier en arabe. Je ne sais pas ce que ça signifiait mais ce n'était pas 'Allah Akbar (…) après j'ai entendu un 'BOUM', une explosion énorme", a expliqué le Bruxellois au site belge 7 sur 7, alors que sur ses mains et ses vêtements, les traces du sang des gens qu’il a aidé étaient encore bien visibles.
Après la déflagration, il explique que les vitres du plafond ont été soufflées et sont retombées sur les voyageurs en dessous. Une femme a d’ailleurs eu les deux jambes brisées par les éclats de verre, rapporte Paris Match.
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"J'ai vu au moins cinq morts"
Comprenant que c’était un attentat, le vigile s’est mis à l’abri et a regardé autour de lui : "Il y avait vraiment beaucoup de blessés, beaucoup de panique. Tout le monde courait de gauche à droite".
Devant ce chaos, Alphonse Youla a décidé d’aider les blessés et de les mettre à l’abri : "J'ai transporté six ou sept personnes au total. Certains ne bougeaient plus ou avaient une partie du corps manquante. J'ai également aidé deux agents de police qui avaient les jambes gravement mutilées, se remémore-t-il. J'ai vu au moins cinq morts".
Gravement traumatisé, le héros de Zaventem a ensuite été évacué par les policiers. Les images du charnier ne semblaient pas le quitter.
Il confie : "Je suis vraiment choqué jusqu'aux larmes parce que je ne m'attendais pas à ça". A la fin de la journée, le bilan a finalement fait état de 31 morts et plusieurs dizaines de blessés.
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