Romain V., 63 ans, s'est rendu à six reprises chez les Pelicot, sans jamais porter de préservatif. Il n’avait pas informé Dominique Pelicot être porteur du VIH.
Cette photographie prise lors des attentats de Bruxelles mardi a fait le tour du monde. Sur celle-ci, on peut voir une femme blessée à la main qui téléphone à côté d'une autre blessée aux vêtements déchirés qui regarde l'objectif.
Celle qui a pris ce cliché se nomme Ketevan Kardava. Il s'agit d'une photographe, envoyée spéciale d'une chaîne publique géorgienne à Bruxelles. Depuis son domicile, elle a témoigné ce qu’elle a vécu au journal USA Today.
La photographe de 36 ans était dans le hall des départs à l'aéroport international de Zaventem mardi matin lorsque les bombes ont explosé. Elle allait embarquer pour Genève pour un déplacement professionnel. L'explosion a eu lieu à "un mètre et demi" de là où elle était.
Elle explique ensuite qu'elle a tout de suite eu le réflexe de sortir son appareil photo. "J'étais en état de choc, c'était instinctif", raconte-t-elle. La journaliste a d'abord posté la photo sur Facebook. Elle a ensuite été reprise par les différentes agences de presse. En 24 heures, le cliché a fait le tour du monde.
On ignore l'identité des femmes photographiées
On ne sait pas encore qui sont les deux femmes présentes sur la photo, ni quelles sont leurs impressions face à ce cliché capturé quelques secondes après les explosions et sûrement à leur insu.
"Je criais 'Médecin ! Médecin ! Médecin ! Personne n'était là", explique la photographe qui déclare être venue en aide à ces femmes avant d'avoir pris la photo. Tout en appuyant sur le bouton de son appareil photo, elle a continué à crier à l'aide jusqu'à l'arrivée des secours.
"Les gens que j'ai photographiés n'étaient pas capables de courir et je n'ai pas été capable de les aider. C'était très, très difficile pour moi de les avoir laissés. J'étais la seule personne debout. Je voulais aider ces personnes mais je n'ai pas pu. Je les ai laissés. Je le devais, nous nous attendions à une troisième explosion" a-t-elle raconté au journal, bouleversée par les évènements. Quand on lui demande comment elle envisage son métier de journaliste à l'avenir, l'intéressée repond : "Je vis ici (à Bruxelles) depuis 8 ans et j'ai couvert beaucoup d’événements, comme les attaques terroristes à Paris. Mais maintenant je comprends. Je comprends que ça peut arriver n'importe où, à n'importe quel moment. Maintenant je comprends vraiment le sens de la phrase 'le terrorisme n'a pas de frontières'."