Redécouvrir… 3 épées de légende

Durandal

C’est sans doute l’épée la plus célèbre de toute l’Histoire de France puisqu’elle appartenait au chevalier Roland qui s’en servit pour combattre les Maures – en fait il aurait s’agit de Basques - lors de l’embuscade de Ronceveaux, en 778.

Submergé par l’ennemi et sentant la mort approcher, le Chevalier Franc tenta de la briser sur une roche, mais au lieu de se casser, Durandal fracassa la pierre ouvrant ce que l’on appelle la brèche de Roland, dans le cirque de Gavarnie.

Le paladin de Charlemagne aurait alors appelé l’archange Saint-Michel à la rescousse et il aurait alors reçu la force nécessaire pour projeter l’épée à plusieurs centaines de kilomètres où elle finit sa course en se fichant dans le rocher de Notre-Dame de Rocamadour. Aujourd’hui, on peut toujours la voir, fichée au-dessus de la porte de la chapelle Notre Dame…

Joyeuse

Selon la légende, le pommeau de cette épée, portée par Charlemagne, recelait plusieurs saintes reliques, dont un fragment de la lance qu’un légionnaire romain enfonça dans le flanc du Christ pour vérifier s’il était mort.

Vidéo du jour

Perdue sur un champ de bataille, Joyeuse, aurait donné son nom à un village de l’Ardèche. Aujourd’hui conservée au Musée du Louvre, cette épée faisait partie des regalia, les instruments utilisés lors du couronnement des rois de France. Elle aurait notamment servi pour le sacre de Philippe Auguste (en 1179).

Zulfikar

C’est l’épée la plus célèbre du monde musulman. A l'origine, ce sabre aurait appartenu à Mahomet qui en possédait 6 à 8 auxquelles il attribuait un nom. Lors d’une bataille, il aurait donné Zulfikar ("double pointe") à son gendre Ali (656-661). Celui-ci serait alors parvenu à percer le bouclier d’un adversaire Qorayshite, puis à lui ouvrir le corps, de la pointe du casque au milieu de la poitrine lors de la bataille de Uhud (625).

Aussi appelé sabre à 2 têtes, cette arme avait la réputation de protéger celui qui la porte du mauvais œil grâce à sa double pointe…