Faut-il croire... au test de QI ? Istock
Fréquemment pratiqués, ces tests sont régulièrement mis sur la sellette en raison de leur étroitesse. Explications avec Planet fr. 

© abacapressDepuis la création du premier test de capacité mentale, (1905), cette forme d’évaluation s’est imposée comme une toise universelle car elle cadre bien avec l’intelligence "académique" attendue dans les sociétés technologiques. Aujourd’hui, certaines universités anglo-saxonnes font même passer ces tests à leurs candidats pour départager les diplômés. 

Sur quoi repose cette sélectivité ? Sur des tests construits à partir de 3 grandes composantes : compréhension verbale, raisonnement logique/visualisation spatiale et, mémoire. On distingue deux familles de tests : Le QI classique établit une relation entre l'âge "mental" d’un individu et l'âge réel de la personne passant le test. Plus hiérarchique, le QI par rang essaie de fixer le classement d’un sujet au sein de son échantillon naturel.

Au-delà de 130, les individus sont considérés comme surdouésPour établir une échelle, les tests comportent des niveaux de difficultés croissantes. En ressort une pyramide dont la pointe s’affine au fil de la sélection. Certains questionnaires font appel à des questions culturelles (histoire, vocabulaire…) en plus des questions "scientifiques" (mémoire, arithmétique…). La moyenne du QI standard est fixée à 100 (plus de 50% de la population). Au-delà de 130 (+ ou – 2% de la population) les individus sont considérés comme des surdoués.

Si personne ne les remet radicalement en cause, les détracteurs de ces tests soulignent qu’ils ne prennent en compte qu’une portion d’intelligence. Ainsi, la créativité des individus est laissée de côté tout comme leur intelligence émotionnelle (régulation des émotions) et sociale (capacité d’écoute…). Un individu avec un QI de 130 peut donc être moins bien adapté à l’univers professionnel que quelqu’un noté autour de 100/110.

Vidéo du jour

Si vous avez envie de vous tester, répondez à la question suivante : vous participez à une course à pieds, vous doublez le second. En quelle position arriverez-vous ? Gagné ? Vous êtes bien parti pour ne pas finir dernier !