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En effet ce jeu, "Call of Taburetka" ("l’appel du tabouret"), permet aux joueurs de reproduire les actes de violences qui avaient éclaté le 17 mai dernier lors d’un rassemblement marquant la Journée internationale contre l’homophobie, à Tbilissi en Géorgie. 17 personnes avaient été blessées à coup de pierres, bâtons… et de tabourets par des géorgiens anti-gay, menés par des prêtres orthodoxes en soutane.
L’idée du jeu était donc de contrôler un prêtre et d’aller le plus loin possible en tuant des manifestants homosexuels. Plus étonnant encore : près de 1000 personnes ont cliqué sur « J’aime » pour le jeu lui-même, il a été noté 4,5 étoiles et a rassemblé 2600 joueurs.
Réaction des défenseurs des droits homosexuels
"Chers amis, ce jeu n’est pas anti-gay. Il décrit simplement ce qui est arrivé le 17 mai dernier. L’auteur." Voilà tout ce qu’à déclaré le créateur du jeu, Kakha Giorgashvili. Toutefois, cette explication n’a pas suffit à convaincre les défenseurs des droits homosexuels.
"Bien qu’il y ait à l’évidence en ce cas précis une petite barrière de langage, on ne peut pas nier le caractère ouvertement homophobe de ce jeu (…) Il y a un côté 'Vous n’avez pas compris la blague ?' qui est insultant, indépendamment de la langue. Peut-être ai-je tort, mais je n’ai jamais compris ce qu’il y avait de 'drôle' à voir des prêtres frappant des homosexuels avec des chaises", s’indigne Sal Mattos, écrivant pour Gay Gamer, selon des propos rapportés par le Huffington Post.
Mission accomplie
Après de nombreux appels d’associations gays ou de défense des droits de l’homme, Facebook a décidé de retirer le jeu. "Pour garantir à nos utilisateurs un usage fiable de Facebook, nous aggisons contre les applications ne respectant pas les règles de notre plateforme" a indiqué un représentant du site au Huffington Post.
En effet, Facebook demande aux développeurs de jeux de respecter les valeurs de sa communauté, qui interdisent les discours de haine basés sur "la race, l’ethnie, l’origine nationale, la religion, le sexe, le genre, l’orientation sexuelle, le handicap ou la maladie".
Ci-dessous, une vidéo du jeu avant qu'il ne soit supprimé :
© Capture d'écran/YouTube