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Comme bien des Françaises et des Français, vous vous êtes acquitté de votre devoir citoyen et avez renseigné votre déclaration de revenus. Problème : à la différence de certains citoyens, vous avez aussi choisi de faire fructifié vos économies et placé votre argent. C’est une bonne initiative, quand elle est bien menée, mais qui vous différencie mécaniquement du profil type de contribuable. Dès lors que vous percevez des dividendes et des intérêts, certaines démarches s’imposent…
Ou, du moins, des options s’offrent à vous explique Le Monde. Chaque contribuable concerné peut, s’il le souhaite, décider d’être imposé au barème progressif plutôt que de bénéficier du prélèvement forfaitaire unique (PFU) décidé par Emmanuel Macron. Il s’agit, comme Planet en a déjà parlé, de la fameuse "flat tax".
Concrètement, cette dernière implique une ponction de 12,8% des revenus dégagés par les dividendes et les intérêts, lesquels sont ensuite complétés par des prélèvements sociaux à hauteur de 17,2%. Au total, le palier culmine donc à 30% et ne peut pas être dépassé, même en cas de forts revenus. Cependant, pour certains Français, ce n’est peut être pas le choix fiscal le plus intéressant. C’est pourquoi il est aussi possible de renoncer à la "flat tax" et opter pour un autre type d’imposition : le barème progressif.
Qui a intérêt à passer par le barème progressif de l’impôt sur le revenu ?
Tous les Français n’ont pas forcément intérêt à faire ce choix, alerte cependant le quotidien du soir. Globalement, à moins de ne pas être imposable, il est difficile de dégager une règle claire. Et pour cause ! Selon la situation individuelle de chacun, le barème progressif pourrait s’avérer assez avantageux, ou au contraire très coûteux… Heureusement, Bercy a prévu de prévenir les citoyens qui pourraient profiter d’une fiscalité moins douloureuse. Ce qu’il faut retenir.
Comme le barème progressif est-il calculé ?
Concrètement, passer au barème progressif permet de bénéficier de certaines déductions d’impôts, notamment d’un pan de la contribution sociale généralisée (CSG). Vous pourriez économiser jusqu’à 6,8% de son montant, précise Le Monde.
Par ailleurs, d’autres abattements peuvent s’avérer très intéressant. Celui concernant les plus-values sur la revente de titres acquis avant le 1 er janvier 2018 peut grimper jusqu’à 85%, selon la durée de détention. Enfin, il existe aussi une réduction d’impôts de 40% pour les revenus issus des dividendes.
Enfin, le barème progressif permet aussi, à l’aide de démarches spécifiques, de baisser légèrement le montant de l’impôt. Tout dépendra de vos éventuels déficits.
Que prévoit Bercy
Conscients qu’il est parfois difficile d’y voir clair dans l’intérêt d’une telle pratique, le ministre de l’Action et des comptes publics ainsi que ses équipes ont prévu de faciliter la tâche aux Françaises et aux Français pour qui le choix du barème progressif s’avère possible et fiscalement intéressant.
Au moment où ils valideront leur déclaration, le site des impôts les préviendra alors qu’ils auraient dû procéder autrement. S’ils le souhaitent, il leur sera donc possible de "modifier leur déclaration en ligne facilement pour bénéficier de cette fiscalité plus favorable", indique la direction générale des finances publiques.
La suite est très simple : il suffit de cocher la case "2 OP" du formulaire.