De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Impôts. Peut-être avez-vous d’ores et déjà accompli votre devoir citoyen et déclaré vos revenus à l’administration fiscale. Si c’est le cas - et que vous n’avez pas eu de mal à renseigner le fisc - vous n’ignorez sans doute pas que certains dispositifs spécifiques ont été mis en place précisément pour épauler les contribuables financièrement mis à mal par la dégradation de la situation épidémiologique et, d’une façon générale, les crises sanitaire ainsi qu’économique engendrées par le coronavirus Covid-19.
Ces dispositifs, explique Le Monde, ne sont pas tous accessibles. Certains s’adressent à un un type de profil en particulier ; tels que les salariés ou les indépendants. D’autres concernent, en revanche, les bailleurs - mais pas tous - où les plus généreux des contribuables. Petit récapitulatif.
Impôts : dans quel cas pouvez-vous être épaulé en 2021 ?
Dans le détail donc, les salariés, les indépendants, les Françaises et les Français ayant opéré des services à la personne, certains types de bailleurs ainsi que les contribuables habitués des dons aux œuvres peuvent bénéficier de de déductions, de réductions ou d’exonérations fiscales selon les cas.
Les employés doivent pouvoir justifier d’heures supplémentaires - ou complémentaires, dans le cadre d’un contrat de travail à temps partiel - pour être exonérés d’impôt sur le revenu à hauteur de 5 000 euros par an. Dans le cadre du coronavirus Covid-19, ce plafond a été remonté à 7 500 euros si les heures en question ont été accomplies entre le début du tout premier confinement et le dernier jour de l’état d’urgence sanitaire.
Par ailleurs, les primes Covid et exceptionnelle de pouvoir d’achat sont exonérées respectivement à hauteur de 1 500 et 1 000 euros.
Impôts : quid des indépendants et des bailleurs immobiliers ?
Les indépendants aussi auront droit à des aides cette année. Ces dernières peuvent être versées aux commerçants, aux artisans ainsi qu’aux professions libérales, indique le quotidien du soir. Elles doivent cependant être réclamées aux caisses nationales respectives de ces différents métiers, qui sont chargées de les verser. A savoir : il n’y a pas besoin de les reporter sur votre déclaration de revenu.
En outre, les particuliers bailleurs, propriétaires d’un ou de plusieurs locaux commerciaux et professionnels peuvent déduire les charges relatives à leurs bien, à condition d’avoir renoncé à percevoir leurs loyers, du fait de la crise sanitaire. Si pareille décision a engendré un déficit, ce dernier peut-être imputé sur le revenu global du bailleur, jusqu’au plafond de 10 700 euros. S’il arrive, cependant, que le déficit soit plus important, alors il est reportable sur les revenus fonciers pour les dix ans à venir.
Selon la nature de l’entreprise exerçant dans les locaux précédemment évoqués, les montants et la nature des crédits accordés peuvent varier à la marge. Renseignez-vous auprès de votre centre des impôts.
Impôts 2021 : dons aux oeuvres et services à la personne
Comme usuellement, les dons aux œuvres caritatives, aux organismes d’aide aux démunis en tous genres, mais aussi aux associations ou aux partis politiques ouvrent droit à des réductions d’impôts.
Dans le premier cas, ces dernières correspondent à 75% des revenus versés, dans la limite d’un plafond de 1 000 euros. Dans le second, le taux baisse à 66%, sous réserve que les sommes offertes correspondent à moins de 20% du revenu imposable. Si le don excède 20% de vos revenus imposables, l’excédent ouvrira alors des droits sur les années à venir, jusqu’à 5 ans.
Pour terminer, les services rendus à la personne - comprendre au domicile des particuliers, insiste Le Monde - rendent éligible à un crédit d’impôt correspondant à la moitié des dépenses payées… dans la limite de 12 000 euros par an. Dans certains cas, ce plafond peut monter à 15 000 euros.