De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Dépenses et mesures exceptionnelles, baisses des recettes fiscales… La crise sanitaire et économique pourrait coûter jusqu’à 425 milliards d’euros à l’État, d'ici à la fin 2022. Le gouvernement a en effet fait le choix de supporter les frais engendrés par les restrictions sanitaires permettant de lutter contre l’épidémie de la Covid-19. Pour préserver le pouvoir d’achat des Français, plusieurs exonérations fiscales que voici ont été mises en place. Elles devraient permettre aux particuliers d’alléger leurs impôts cette année.
Impôts 2021 : les primes Covid
Les fonctionnaires mobilisés durant l’état d’urgence sanitaire ont reçu une prime exceptionnelle jusqu’à 1000 euros, qui est exonérée d’impôts. Celle distribuée aux personnels soignant avec un plafond porté à 1 500 euros l’est également, rapporte MoneyVox.
Si la prime Macron n’est pas liée au contexte sanitaire, elle est aussi exonérée. Dans le détail, cette prime exceptionnelle de pouvoir d’achat, versée au plus tard le 31 décembre aux salariés disposant d’une rémunération inférieure à trois fois le Smic, est défiscalisée dans la limite de 1 000 euros. Le plafond peut grimper à 2 000 euros, si l’employeur a instauré un accord d’intéressement avant le 31 août.
Reconduite en 2021 en raison de la crise sanitaire, elle doit bénéficier aux travailleurs de la " deuxième ligne". D’après Jean Castex, "c'est la juste reconnaissance de leur engagement pour assurer la continuité économique du pays".
Quid des heures supplémentaires et autres frais de télétravail ?
Déclaration d’impôts 2021 : défiscalisation des heures supplémentaires
En règle générale, la défiscalisation des heures supplémentaires et complémentaires (dans la limite annuelle de 5 000 euros) mise en place en 2019 permet aux salariés de gagner 400 euros de pouvoir d’achat. Cette année, le plafond a été relevé à 7 500 euros pour les heures supplémentaires effectuées entre le 16 mars et le 10 juillet 2020, soit pendant l’état d’urgence sanitaire.
Dans la brochure spéciale dédiée à la déclaration de revenus 2021, l’administration fiscale précise également que les aides versées aux non-salariés (travailleurs indépendants) durant la crise sanitaire sont aussi exonérées d’impôts.
Quant aux frais de télétravail, une exonération spéciale à hauteur de 550 euros par an est prévue.
Qu’en est-il des dons ?
Impôts 2021 : les dons mieux exonérés
Le plafond des dons réalisés auprès des organismes d’aide aux personnes en difficulté et aux organismes de lutte contre la violence conjugale a été relevé à 1000 euros en 2020 et 2021 au lieu de 546 euros. Ils permettent de profiter d’une réduction d’impôt de 75%.
Enfin, pour encourager les bailleurs à annuler une partie des loyers dus par les entreprises locataires administrativement fermées ou gravement affectées par les restrictions sanitaires (hôtellerie, restaurant, café...), le gouvernement a instauré un crédit d’impôt exceptionnel. Ce dispositif concerne seulement l’abandon de loyers sur le mois de novembre 2020, car d’autres mesures ont été appliquées par la suite. Les propriétaires doivent reporter le montant du loyer du mois de novembre 2020 (hors taxes et hors accessoires) auquel ils ont renoncé, à la ligne 7LS du formulaire 2042 RICI.