De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
L’application StopCovid va-t-elle oui ou non pouvoir être utilisée ? Si, selon la CNIL, elle respecte les différentes dispositions législatives relatives à la protection de la vie privée, elle ne peut être appliquée sans l’avis favorable du Parlement. En effet, au vu des nombreuses interrogations et inquiétudes sur le sujet, le gouvernement a opté pour un vote. Les parlementaires doivent d’ailleurs se prononcer ce mercredi 27 mai 2020 dans l’après-midi. En cas de validation de la part de l’Assemblée nationale, puis du Sénat, StopCovid devrait être disponible dès le samedi 30 mai, selon L’Obs. Rappelons en quoi consiste cette application d’alerte.
StopCovid : l’application de traçage qui vise à lutter contre le coronavirus
Tracer les contacts, pour tenter d'enrayer l'épidémie. Tel est l’objectif de l’application StopCovid. Elle doit en effet permettre aux utilisateurs d'être alertés dans le cas où ils ont été en contact avec une personne contaminée par le nouveau coronavirus, à moins d'un mètre et pendant au moins 15 minutes, rapporte RTL.
Le feu vert de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) n’a cependant pas suffi à endiguer les critiques, techniques pour la plupart. "Est-ce qu'un fichage généralisé de gens que vous avez rencontrés est une solution à la Covid-19", demande le député LR Philippe Gosselin au micro de RTL. Selon lui, cela constitue plus une opération de "traquage" que de "traçage".
De son côté, interrogé par L’Obs, le secrétaire d’Etat chargé du Numérique Cédric O, explique pourquoi la technologie Bluetooth a été privilégiée.
StopCovid : la géolocalisation par GPS écartée
"Nous avons écarté dès l’origine l’autre option, celle de la géolocalisation (par GPS, NDLR) pour des raisons de protection des libertés", explique Cédric O. à L’Obs. Et d’ajouter : "Je constate du reste que la plupart des Etats ont opté pour la technologie Bluetooth, qui a pour principal avantage de pouvoir être utilisée de manière anonyme et de respecter la vie privée. Elle a aussi des inconvénients, notamment parce qu’elle n’a pas été conçue pour calculer des distances, mais notre campagne de tests montre que nous avons réussi à détecter de manière satisfaisante la proximité des personnes."
Le secrétaire d’Etat chargé du Numérique a d’ailleurs confié au journal Le Monde, que l’application était fin prête. Quand pourrez-vous la télécharger ?
StopCovid : le décret légalisant l’application finalisé ?
L’outil numérique controversé permettant d’identifier les personnes ayant côtoyé une personne infectée par le Covid-19 grâce aux smartphones est fin prêt. Si le vote des parlementaires est favorable, il pourrait être disponible sur les iPhone et les smartphones Android le lundi 1er ou mardi 2 juin, précise Le Monde. Le député membre du nouveau groupe parlementaire Écologie, Démocratie Solidarité Cédric Villani a d’ailleurs déjà précisé à RTL qu'il votera en faveur du projet. "Face au risque d'épidémie, il faut se doter de tous les outils, évidemment dans le plein respect de notre éthique et de nos libertés individuelles. La technologie, bien utilisée, est un outil supplémentaire (...) pour améliorer l'opération de traçage".
Une campagne de communication, visant les Français à télécharger l’application est prévue.