De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
De plus en plus de Français s’inquiètent des ondes électromagnétiques. En témoigne en effet la récente polémique au sujet du compteur Linky, qu’Enedis a fait installer dans tout ou partie des foyers de l’Hexagone : des photos, partagées sur les réseaux sociaux, sous-entendent en effet que l’appareil serait responsable de la mort de végétaux du fait de ses supposées émissions. Naturellement, la filiale d’EDF a démenti, rappelant que le compteur intelligent n’émet guère plus que nécessaire et que son taux de Volts par mètre (V/m) demeure nettement inférieur aux recommandations sanitaires et aux règles en vigueur. "C'est une technologie fiable, utilisée depuis 50 ans par des millions de personnes dans le monde", a ainsi fait valoir la société, qui poursuit : "le champ électrique de Linky est identique à celui de l’ancien compteur, soit entre 0,25 V/m et 2 V/m. Selon l’Agence nationale des fréquences (ANFR), il se situe largement en dessous de la limite réglementaire (87V/m)".
D’autres produits émettent aussi des ondes électromagnétiques… et potentiellement beaucoup plus. Plus d’informations à ce propos dans notre diaporama, que vous retrouverez en conclusion de cet article.
Ondes électromagnétiques : de quoi parle-t-on, au juste ?
Les ondes électromagnétiques sont émises par la circulation du courant électrique à haute-fréquence dans un conducteur métallique. Elles sont, informe le comparateur Selectra sur son site, caractérisée par quatre critères précis que voici :
- L’amplitude, qui correspond à sa hauteur et qui est, de fait liée à sa puissance
- La fréquence, qui détermine le nombre de vagues émises
- La longueur, qui se mesure en mètre ou en centimètre selon le produit concerné et qui vient mesurer la distance entre le sommet de deux vagues qui se suivent
- La puissance, qui est déterminée par la hauteur d’une vague
Pour l’heure, la nocivité des ondes électromagnétiques fait l’objet de débats récurrents mais l’Organisation mondiale de la santé n’estime pas qu’il y a matière à s’inquiéter.