Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
"Nous entrerons dès la semaine prochaine en phase de test". Tels sont les mots qu’a employés ce mardi 5 mai 2020 le secrétaire d'État au Numérique, Cédric O, pour confirmer l’avancée du développement de l’application StopCovid, informe La Dépêche. Pour rappel, elle est censée permettre d’identifier les potentiels cas contact au coronavirus Covid-19. Très controversée, cette application devrait tout de même voir le jour d’après les confirmations du secrétaire d’État au Numérique.
"Cette entrée en phase de test nous permettrait je pense, si le Premier ministre et la conférence des présidents de l'Assemblée et du Sénat en décident ainsi, de faire en sorte que nous puissions revenir devant les parlementaires comme cela a été promis dans la semaine du 25 mai 2020" a indiqué Cédric O. Il a également affirmé qu’un passage par les législatifs permettrait "d'envisager un déploiement lors de la deuxième phase du déconfinement à partir du 2 juin 2020".
Pas de partenariat avec les deux géants américains
Le secrétaire d’État au Numérique prévoit aussi de laisser la Commission nationale informatique et libertés (Cnil) se prononcer sur les sujets d’ici la fin du mois de mai. En revanche, il a refusé toute tentative de partenariat avec Apple et Google qui souhaitent créer de leur côté un socle commun pour une application de traçage de contacts. Cédric O se justifie en déclarant que leurs solutions "posent un certain nombre de problèmes en termes de protection de la vie privée et en termes d'interconnexion avec le système de santé".
Pour lui, les moyens employés par les deux géants américains ne l’intéresse vraiment pas. "Nous aurons une solution qui fonctionnera de manière très satisfaisante sur l'ensemble des téléphones et nous considérons que la maîtrise du système de santé, la lutte contre le coronavirus, c'est l'affaire des États (...), pas forcément celle des grandes entreprises américaines".