Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Beaucoup de nos équipements modernes, à l’instar de la radio, de la télévision ou des téléphones, fonctionnent grâce aux ondes électromagnétiques. Celles-ci servent de support quant à la transmission des données de nos appareils. Leur fréquence, qui s’exprime en Hertz, est un chiffre traduisant le nombre d’oscillations par seconde. Certes, on ne les voit pas, on ne les entend pas et on ne les sent pas, et pourtant, elles sont bien présentes…
Ondes téléphoniques : le scandale iPhone
Récemment, une marque de téléphone, connue de toutes et tous, a fait l’objet d’un rappel. Pire encore, la marque américaine Apple, fondée par Steve Jobs, a vu son iPhone 12 retiré de la vente en France en raison d’émission trop importante d’ondes, comme l’expliquait l’Agence nationale des fréquences (ANFR). Un dépassement de la limite de débit d’absorption spécifique (DAS) serait la cause principale de cette interdiction de mise en vente sur le sol français.
Après l’alerte de l’ANFR, Apple a dû se conformer à la réglementation européenne et concevoir une nouvelle mise à jour logicielle, détaille Le Progrès. Pour autant, malgré cette mise à niveau, aucun risque pour la santé n’est véritablement écarté. De plus, le développement perpétuel des nouvelles technologies augmente encore plus notre exposition.
Ondes téléphoniques : quelles sont celles qui présentent un risque ?
Nous sommes en fait exposés à différents types d’ondes. Parmi elles, on peut citer :
- Les champs électromagnétiques statiques et basses fréquences (de 0 à environ 10 kHz) sont générés par les câbles électriques pour la distribution électrique, y compris à domicile ou encore tous les appareils électroménagers lorsqu’ils fonctionnent.
- Les radiofréquences (de 10 kHz à 300 GHz environ). Ce sont ceux utilisés pour la téléphonie mobile, le Wi-fi, le Bluetooth...
Par ailleurs, il existe également trois types de DAS (débit d’absorption spécifique) destinés à mesurer l’émission des ondes sur les différentes parties du corps humain. En Europe, et plus particulièrement en France, voici quelles sont ces valeurs à respecter pour espérer la commercialisation d’un produit :
- Le DAS membre correspond à un appareil connecté que l’on tient dans la main, que l’on porte au poignet ou que l’on range dans la poche. La limite d’émission est établie à 4 W/kg pour 10 grammes de tissu humain.
- Le DAS tronc répond au cas où le smartphone est rangé dans la poche d’un manteau ou dans un sac à main.
- Le DAS tête correspond à une conversation téléphonique avec le smartphone collé à l’oreille. La limite est fixée à 2 W/kg pour 10 grammes de tissu humain.
Après avoir pris connaissance de ces ondes potentiellement nocives pour notre santé, découvrez dans notre diaporama ci-dessous, les X conseils pour tenter de se protéger de ces ondes téléphoniques.