Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Il est parfois difficile de se concentrer au bureau et l'envie de faire un petit tour sur le web peut pointer le bout de son nez... Un ami à vous a posté une photo rigolote sur Facebook, vous regardez une vidéo de chat mignon sur YouTube, vous consultez les vols pour votre prochain voyage en Italie... Vous en avez le droit ! Mais cette liberté a des limites.
Selon un étude Olféo, que 58% de l'utilisation d'internet au bureau relevait d'une utilisation personnelle, ce qui représente 63 minutes par jour, 3 jours par mois et 31,5 jours en un an (plus d'un mois). Mais aucun texte de loi n'encadre cette pratique, il faut donc se référer au cadre de la jurisprudence, comme le rappelle Le Figaro.
Licenciement ou amendesEt pour décider de l'abus ou non de l'utilisation personnelle d'internet, plusieurs critères entrent en jeu : la fréquence et la durée de connexion, le moment dans la journée, l'impact sur le travail et l'équipe, et le contenu des sites visités.
Blandine Alix, avocat associée chez Flichy Grangé Avocats, a expliqué au Figaro quelles pouvaient être les sanctions pour l'usage personnel d'internet au bureau : "La sanction généralement encourue par le salarié qui a fait une utilisation abusive d’internet à des fins personnelles est le licenciement, rarement une sanction disciplinaire moindre. Le salarié encourt aussi des sanctions au pénal, par exemple pour des insultes proférées à l’égard de son supérieur hiérarchique sur les réseaux sociaux qui sont passibles d’une amende de 12 000 euros si elles sont qualifiées d’injures publiques".
Aujourd'hui, de plus en plus d'entreprise intègrent à leur règlement intérieur un règlement quant à l'utilisation d'internet à des fins personnelles sur le lieu de travail. En outre, l'employeur a le droit de contrôler les salariés s'ils sont au courant, ainsi que les représentants du personnel et la CNIL.