La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Quatre téléphones sur dix vendus en 2019 pourraient être concernés par cette importante faille de sécurité. En cause, la puce de votre mobile. Le processeur de signal numérique (DSP) réfugierait en effet 400 extraits de code vulnérables, selon le spécialiste en cybersécurité Check Point.
L’ensemble des smartphones équipés de puces Snapdragon, produites par l’Américain Qualcomm, sont donc vulnérables, rapporte le média américain spécialisé en nouvelles technologies Gizmodo.
Problème, elles sont utilisées dans les smartphones de nombreux constructeurs : Google, Samsung, Xiaomi, LG ou encore OnePlus.
Faille de sécurité : le contenu de votre mobile en danger
Les chercheurs, qui ont nommé cet ensemble de failles "Achille" (en référence au fameux talon), ont découvert que ces vulnérabilités fourniraient aux hackers informatiques des accès potentiels au contenu des smartphones. Ils auraient, entre autres, la possibilité de bloquer des données à distance, d’implanter des malwares dans le smartphone ou encore d’accéder aux fichiers et à la localisation d’un utilisateur après l’installation d’un logiciel espion.
Afin de remédier à cette faille, le spécialiste Check Point en a donc informé la société Qualcomm, ainsi que plusieurs autorités publiques et fabricants de smartphones concernés.
Qualcomm, qui a admis l’existence des failles, a précisé dans un communiqué qu’il travaillait actuellement "à mettre en place les moyens de réduction [des risques] nécessaires".
Les utilisateurs sont priés d’effectuer des mises à jour au fur et à mesure que des correctifs seront disponibles.
Le fabricant de puces garantit en revanche, que, pour l’heure, aucune utilisation malintentionnée des failles ne lui a été rapportée.