De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La naissance dans un département précis a-t-elle un impact positif sur l'ascension sociale ? C'est en tout cas ce que laisse penser une étude de France Stratégie publiée il y a quelques jours.
"Au niveau national, entre les générations de baby-boomers de 1950-1964 et les suivantes de 1965-1979, le taux de mobilité ascendante est passé de 25% à 33%. Tous les départements de naissance ont enregistré une augmentation, à l'exception de l'Hérault qui a stagné (-0,1 point)", rapporte Le Figaro.
L'étude sur "La géographie de l'ascension sociale" montre qu'il vaut mieux être né à Paris ou en Île-de-France si l'on vient d'une famille d'ouvriers ou d'employés afin de trouver un emploi de cadre ou de profession intellectuelle supérieure. La "mobilité ascendante" atteint ainsi 47% à Paris, et en moyenne 40% en Île-de-France.
Plus difficile dans le Nord-Pas-de-Calais
Des régions s'en sortent également beaucoup mieux que d'autres. C'est le cas notamment de la Bretagne, l'Aquitaine, la région Midi-Pyrénées et en Rhône-Alpes.
A l'inverse, l'ascension sociale est plus difficile dans le Nord-Pas-de-Calais et le Poitou-Charentes. "Seulement un peu plus d'un quart des enfants d'ouvriers et d'employés y ont connu une ascension sociale dans les générations les plus récentes", précise Le Huffington Post.
A noter que l'augmentation de 850 000 étudiants en 1970 à 2,25 millions en 2006, n'a pas permis de gommer les disparités géographiques.
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