Un médecin de 40 ans spécialiste des soins palliatifs à domicile en Allemagne est soupçonné d’avoir tué huit de ses patients à l’aide d’un cocktail médicamenteux. Explications.
Après de longues semaines de grève, elle avait finalement été adoptée en première lecture à l'Assemblée nationale. Rien ni personne ne semblait pouvoir entraver la bonne marche de ce projet politique, essentiel aux yeux du président de la République qui en avait fait la "mère des réformes". Jusqu'à l'arrivée du coronavirus Covid-19. La crise sanitaire, c'est indéniable, a sacrément mis de plomb dans l'aile de la réforme des retraites, pourtant ardemment défendue par plusieurs figures politiques majeures - d'Edouard Philippe à Jean-Paul Delevoye - au cours du quinquennat. Elle a donc été "suspendue" à la mi-mars, rappelle France Info.
Depuis, un nouveau Premier ministre et un nouveau gouvernement ont remplacé ceux en place aux débuts de la crise sanitaire. Jean Castex, l'ancien maire de Prade qui siège dorénavant à Matignon, a été clair d'entrée de jeu : il n'y a plus de temps à perdre, estimait-il au commencement du mois de juillet, après sa nomination. Il fallait alors "régler la réforme des retraites à court terme", écrivent nos confrères. Quelques jours plus tard, explique France 24, il a mis de l'eau dans son vin et a annoncé le report du projet, ainsi qu'une "nouvelle méthode".
Est-ce à dire que la réforme des retraites est abandonnée, discrètement repoussée aux calendes grecques ? Que nenni ! Laurent Pietraszewski, le Haut-commissaire à la réforme des retraites assure du contraire. Il sait d'ailleurs quand le projet verra finalement le jour.
Quand aura lieu la réforme des retraites ?
Secrétaire d'Etat en charge du dossier, Laurent Pietraszewski s'engage à ce que la réforme des retraites soit menée à bien dans les plus brefs délais. Elle "se fera avant la fin du quinquennat", a-t-il assuré. Explications.
A-t-on plus de détail sur le calendrier du gouvernement ?
Dans l'immédiat, pourtant, la réforme des retraites ne semble pas être la priorité du gouvernement. Dans une interview accordée à RTL le lundi 31 août, le secrétaire d'Etat a insisté sur les "enjeux d'aujourd'hui" qui, selon lui, concernent davantage la reprise de l'activité et la santé au travail que l'organisation future des solidarités intergénérationnelles.
"On a un engagement avec les Français, de transformation de notre système de retraites pour en faire quelque chose de plus juste, de plus solidaire", a-t-il tout de même rappelé avant de poursuivre : "Je suis là pour faire cette transformation du système de retraites, donc oui, elle se fera avant la fin du quinquennat". Sans donner davantage de précisions sur le calendrier prévu par l'exécutif.
Se concentrer sur la réforme structurelle plus que sur la réforme conjoncturelle
La France, estimait Emmanuel Macron le 144 juillet 2020, ne peut pas faire "l'économie d'une réforme" relative à l'organisation de ses solidarités intergénérationnelles.
Pour autant, même le chef de l'Etat estime que cette réforme devra évoluer : le contexte dans lequel elle a été pensée a été largement bousculé par la crise sanitaire qui a nécessité le confinement de tout le pays pendant plusieurs mois et qui contraint aujourd'hui de nombreux citoyens à porter un masque à longueur de journée.
Pour Jean Castex, il faut donc réfléchir à une "nouvelle méthode", et se concentrer dans un premier temps sur le "caractère structurel [...] qui vise à plus de justice".