De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
L'inflation pèse de plus en plus lourd sur le porfeuille des consommateurs français. En juillet, elle a atteint et dépassé le seuil des 6% sur un an d'après l'Insee. Pour accompagner les citoyens dans cette période difficile, le gouvernement a décidé, entre autres, d'accorder une aide exceptionnelle de solidarité (AES), communément appelée prime exceptionnelle de rentrée, à plus d'onze millions de foyers.
Sont concernés par cette aide financière exceptionnelle :
- Les bénéficiaires des minima sociaux, comme le revenu de solidarité active (RSA), l'allocation aux adultes handicapés (AAH) ou encore l'allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa).
- Les allocataires des aides au logement, comme les aides personnalisées au logement (APL), les allocations de logement familiales (ALF) ou encore les allocations de logement sociales (ALS).
- Les bénéficiaires de la prime d'activité.
- Les étudiants bénéficiaires de la bourse sur critères sociaux (BCS) ou de l'aide spécifique annuelle (ASAA).
Qui va recevoir plus de 100 euros ?
Si le montant de cette allocation exceptionnelle est de 100 euros, elle sera majorée à raison de 50 euros supplémentaires par enfant à charge. Si vous êtes éligible, rassurez-vous : vous n'avez aucune démarche à effectuer, la prime vous sera versée automatiquement à partir du 15 septembre 2022 par l'organisme concerné.
Attention : cette aide exceptionnelle, visant à compenser les effets de l'inflation sur le pouvoir d'achat des ménages, n'a rien à voir avec l'allocation de rentrée scolaire (ARS). Cette dernière est distribuée aux foyers les plus précaires pour leur permettre de subvenir aux besoins scolaires de leurs enfants. Vous pouvez donc tout à fait cumuler les deux dispositifs.