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Entre les courses, le carburant, le loyer ou encore les factures d’électricité, les prix s’envolent depuis maintenant plusieurs mois et la situation continue à se dégrader pour un grand nombre de foyers victimes de cette inflation record. Après une légère accalmie en janvier, avec une baisse de 0,3 point, le répit pourrait être de courte durée, si l’on en croit les augmentations envisagées par les industriels. Voici quelques clés pour mieux comprendre la situation.
"Mars Rouge" : une accalmie en janvier avant une nouvelle hausse ?
D’après l’Insee, la hausse des prix sur toute l’année 2022 s’élevait, en décembre, à 5,9%, ce qui représente une augmentation majeure ayant considérablement impacté les ménages français. Malgré les aides imaginées par l’Etat pour soulager des finances précaires, avec notamment la remise carburant à la pompe ou encore le bouclier sur le prix de l’énergie, la situation reste compliquée et nombre de Français espèrent une prochaine embellie.
En janvier, l’heure était ainsi à l’espoir avec une diminution des prix à la consommation, engendrée par la baisse du coût du pétrole et du gaz. Pourtant, en dépit de cette décélération de l’inflation, le coût de certaines denrées telles que la viande, le lait ou la farine a continué à monter. Alors que ces augmentations sont principalement la conséquence de la pénurie rencontrée par d’importantes matières premières, ainsi que la hausse majeure du prix de l’énergie, l’année 2023 pourrait, à nouveau, voir les prix s’envoler.
"Mars Rouge" : vers une inflation record en mars ?
Comme le journaliste politique Alexandre Peyrout l’expliquait récemment à France Télévisions, les prix pourraient continuer à augmenter en 2023. Avec la fin de l’aide sur les prix du carburant, il est d’ores et déjà attendu une hausse des sommes à la pompe. Le bouclier tarifaire sur les prix de l’énergie serait, lui aussi, moins important que précédemment avec une hausse limitée de l’électricité et du gaz.
Pourtant, c’est surtout dans nos assiettes que l’addition pourrait bien être la plus salée avec des prévisions écarlates de la part de nombreux industriels. L’expert de la grande distribution Olivier Dauvers prévoit ainsi un mois de “mars rouge” tandis que Michel-Edouard Leclerc, le directeur des centres Leclerc, s’inquiète, quant à lui, d’un “tsunami d’inflation alimentaire”. Le pire arriverait au mois de mars...
“Mars Rouge” : une hausse des prix de l’alimentaire à surveiller
Comme le rapporte Midi Libre, les demandes d’augmentations de coûts des industries agroalimentaires vont pouvoir démarrer en mars 2023. En conséquence directe, les prix de vos courses quotidiennes risquent fort de poursuivre leur folle ascension et ainsi atteindre de 10 à 25% d’augmentation. Dans le pire des scénarios, Olivier Dauvers estime, pour sa part, que la hausse des prix pourrait approcher les 40%.
Afin de pallier cette nouvelle hausse, ce sont les enseignes et les distributeurs qui vont devoir, à nouveau, jouer un important rôle de bouclier pour protéger au mieux les consommateurs. Eux-mêmes soumis à des augmentations de leurs propres charges, ils seront toutefois des interlocuteurs privilégiés pour soulager leurs clients de cette perspective anxiogène. En attendant, l’achat anticipé de quelques produits soumis à cette inflation pourrait diminuer vos coûts à l’arrivée du printemps.