
Son temps de parole à la télévision dépasse légèrement celui de ses prédécesseurs, mais cette visibilité accrue s'explique aussi par l'évolution des médias et la transformation de la consommation de...
De petit caïd à prédateur sexuel et tueur en série, Patrice Alègre a définitivement marqué les esprits. Officiellement condamné pour le meurtre de cinq jeunes femmes, une tentative de meurtre et six viols, entre 1989 et 1997, l’homme qui opérait principalement à Toulouse (Haute-Garonne) a été condamné en septembre 2002 à la perpétuité.
En septembre 2019, après avoir purgé l’intégralité de la période de sûreté à laquelle il avait été condamné, le tueur a demandé un aménagement de peine. En mars 2021, la justice a rendu un avis défavorable à sa demande. Selon un rapport émis par un groupe de psychiatres, « le risque de passage à l’acte pourrait rapidement être comparable aux risques qui existaient avant son incarcération ». En d’autres termes, le Toulousain reste trop dangereux pour le commun des mortels.
Patrice Alègre a grandi dans une famille où la violence était omniprésente. A peine sorti de l’enfance, il est recueilli et élevé par sa grand-mère dans le quartier des Izards, dans la ville Rose. C’est là qu’il se découvre un talent pour l’illicite. Vol, trafic de drogue… Il devient rapidement un « petit caïd » et se forge une réputation de dur à cuire. A 16 ans, il commet sa première agression sexuelle.
Il passe alors de simple bandit de droit commun à prédateur sexuel. Comprenant qu’il a un certain succès auprès de la gent féminine, le jeune homme use de ses charmes pour séduire. Mais il ne supporte pas qu’on lui dise « non » et n’hésite pas à tuer celles qui se refusent à lui. Des coups de sang qui le rendent tristement célèbre. Actuellement, il purge toujours sa peine à la maison centrale de Moulins (Allier).
Crédit photo : ©AFP