Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Le scénario est digne d’Hibernatus, le film culte de 1969, adapté de la pièce de théâtre de Jean Bernard-Luc.
Pourtant, ici, il ne s’agit pas de fiction.
C’était il y a 41 ans, dans l’état du Minnesota, en plein hiver.
Le 20 décembre 1980, Jean Hilliard, 19 ans, rentre chez elle en voiture. Dehors, il neige et la température est glaciale : -30°C.
La circulation est rendue difficile par les conditions, et sa voiture finit par plonger dans un fossé. La jeune femme est sauve. Mais en essayant d’aller chercher du secours chez un ami, qui habite à quelques kilomètres, elle chute et perd connaissance, à quelques encablures de la porte.
Le lendemain, Nelson, son ami, découvre avec effroi le corps congelé de Jean sur son pallier. « Je pensais qu'elle était morte. Elle était plus dure qu'une planche de bois », confie à l’époque le jeune homme à la Minnesota Public Radio.
Jean est immédiatement conduite à l’hôpital, où le Dr. George Sather l’examine. « Son corps était semblable à une pièce de viande qui sort du congélateur », raconte ce dernier au New York Times. On ne lui détecte aucun battement au cœur. Ses yeux ne bougent plus. Et la température de son corps est si basse que même le thermomètre ne peut l’indiquer.
Mais au bout de quelques minutes, l’impensable se produit. « Je pensais qu’elle était morte. Et puis, on a entendu un très léger soupir. Là, on a su qu’il y avait une personne vivante là-dessous », poursuit le médecin.
Le miracle des glaces
Quatre heures plus tard, après avoir été longuement enveloppée dans une couverture chauffante, Jean est entièrement rétablie et rentre chez elle. Elle n’a pas même perdu un orteil.
Comment un tel miracle a-t-il pu se produire ? cette question, les scientifiques du monde entier ne cessent de se la poser depuis.
En réalité, il existerait bien d’autres cas de personnes ayant survécu à une congélation de plusieurs heures dans l’histoire.
« Le corps humain réagit au froid extrême un peu comme un animal qui hiberne. L’activité interne est ralentie, ce qui réduit la demande des cellules d’oxygène provenant du sang », précise snopes.com.
Reste que, dans la plupart des cas, un exposition prolongée à des températures glaciales « entraîne généralement de nombreuses difficultés (gelures, interruption du flux sanguin, défaillance des
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