Alors que le gouvernement Barnier est menacé de censure à l’Assemblée, plusieurs politiques demandent la démission du Président de la République, et pas seulement du côté de l’opposition.
Les faits remontent au 6 août 2020. Ce jour-là, Amandine, une jeune fille de 14 ans, est retrouvée inanimée dans sa chambre à Montblanc, une commune rurale de l’Hérault, comme le rapporte le Midi Libre. D’après Le Figaro, l’adolescente mesurait 1,45 m et ne pesait que 28 kg. Elle serait morte de faim, selon les premières constatations médicales, qui notaient aussi la perte de plusieurs dents et des cheveux arrachés, indique le quotidien.
Ce dimanche 5 septembre, Emmanuelle, une amie de pensionnat d’Amandine, a témoigné dans une interview accordée au Midi Libre.
Mort d'Amandine : "Je m’en veux de ne pas avoir parlé plus tôt"
Emmanuelle et Amandine se sont rencontrées au pensionnat de la Cité scolaire Françoise Combes à Montpellier. "Elle était en 5e et moi en 2nde", a-t-elle expliqué au quotidien, avant d’ajouter : "Toutes les deux, nous avions particulièrement sympathisé". Dans cet établissement, les élèves les plus âgés doivent s’occuper des plus jeunes.
Emmanuelle décrit l’adolescente comme joyeuse et aimante. "Malgré tout, un jour je l’ai vu pleurer. Cela arrivait les coups de cafards. Mais ce jour-là, elle m’a parlé de maltraitance. Elle m’a raconté qu’on la privait de nourriture à la maison. Elle m’avait parlé de ses week-ends en famille. J’étais tellement triste, j’ai tout fait pour qu’elle sourie au plus vite. Nous ne sommes jamais revenues sérieusement sur ce sujet", a-t-elle révélé. "Aujourd’hui encore, je m’en veux de ne pas avoir parlé plus tôt. Je m’en veux de ne pas avoir insisté auprès d’Amandine pour qu’elle signale sa grave situation", avoue-t-elle.
Dans le voisinage du domicile familial, personne ne semble avoir remarqué quoi que ce soit.
Mort d'Amandine : une famille discrèteIssue d’une fratrie de quatre enfants, Amandine vivait avec sa mère et son beau-père dans une "très modeste" maison de 90 mètres carrés, dans le centre-ville de Montblanc, comme le rapporte France Bleu, qui précise que les enfants étaient polis et respectueux. Selon le voisinage, la famille ne se disputait pas et aucun d’eux ne semble avoir remarqué la maigreur de la jeune fille.
"Amandine était fine, mais petite. Nous n'avons jamais été choqués de son apparence", confiait l’un d’eux au média. Une autre voisine expliquait à ce dernier "que l’enfant était malade et souffrait d’une leucémie". Information que réfute Frédéric Florès, le père de l’adolescente, qui dénonce plutôt une mère manipulatrice qui s’acharnait contre Amandine. Alors qu'il était autorisé à voir ses enfants une fois par mois, son ex-femme refusait que ces derniers lui rendent visite.
Condamnée pour mauvais traitements, la mère d'Amandine prétendait que sa fille souffrait d'anorexie...
Mort d'Amandine : la mère condamnée pour "mauvais traitements"
Le 27 mai 2021, neuf mois après la mort de sa fille, la mère d’Amandine est mise en examen et placée en détention provisoire, selon le Midi Libre. Le quotidien rapporte que, lors de son audition, la mère prétendait que l’adolescente souffrait d’anorexie et n’avait remarqué "son extrême maigreur que trois jours avant son décès". Une affirmation démentie par deux de ses enfants, nés d’un premier mariage. Ces derniers assuraient qu’Amandine était privée de nourriture et était "victime de nombreuses violences physiques et maltraitances".
Incarcérée à Perpignan, la justice a condamné la mère d’Amandine à de la prison ferme pour "mauvais traitements", selon La Dépêche.
Issue d’une fratrie de quatre enfants, Amandine vivait avec sa mère et son beau-père dans une "très modeste" maison de 90 mètres carrés, dans le centre-ville de Montblanc, comme le rapporte France Bleu, qui précise que les enfants étaient polis et respectueux. Selon le voisinage, la famille ne se disputait pas et aucun d’eux ne semble avoir remarqué la maigreur de la jeune fille.
"Amandine était fine, mais petite. Nous n'avons jamais été choqués de son apparence", confiait l’un d’eux au média. Une autre voisine expliquait à ce dernier "que l’enfant était malade et souffrait d’une leucémie". Information que réfute Frédéric Florès, le père de l’adolescente, qui dénonce plutôt une mère manipulatrice qui s’acharnait contre Amandine. Alors qu'il était autorisé à voir ses enfants une fois par mois, son ex-femme refusait que ces derniers lui rendent visite.
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Le 27 mai 2021, neuf mois après la mort de sa fille, la mère d’Amandine est mise en examen et placée en détention provisoire, selon le Midi Libre. Le quotidien rapporte que, lors de son audition, la mère prétendait que l’adolescente souffrait d’anorexie et n’avait remarqué "son extrême maigreur que trois jours avant son décès". Une affirmation démentie par deux de ses enfants, nés d’un premier mariage. Ces derniers assuraient qu’Amandine était privée de nourriture et était "victime de nombreuses violences physiques et maltraitances".
Incarcérée à Perpignan, la justice a condamné la mère d’Amandine à de la prison ferme pour "mauvais traitements", selon La Dépêche.