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Les secrets du grand-père d'Émile dévoilés par le prêtre du village© Durand Thibaut/ABACAabacapress
Le père Claude Gilliot, ayant baptisé le petit Émile peu avant sa disparition, s'est donné la mort plus tôt ce mois-ci. Il s'était confié sur le grand-père du petit garçon.

Le 15 mars 2025, le père Claude Gilliot s'est donné la mort à Aix-en-Provence à son domicile, selon les informations de Paris Match. Il avait baptisé Émile, peu de temps avant que le petit garçon âgé de deux ans et demi ne disparaisse. Suite à l'ampleur de cette affaire, le prêtre s'était confié au Nouveau Détective il y a un an.

"Il pouvait arriver qu'il mette une gifle aux enfants"

À l'époque, Claude Gilliot admettait que Philippe Vedovini (le grand-père d'Émile) pouvait parfois être "rude avec les enfants" : "Il pouvait arriver qu’il mette une gifle aux enfants qui se comportaient mal à la messe, mais je ne l’ai jamais vu faire sur les petits enfants" évoquait-il. Le père Gilliot admettait par ailleurs être également au courant de "l'histoire à Riaumont", un internat dans lequel le grand-père d'Émile a travaillé, alors qu'il avait 26 ans. Ce dernier était qualifié de "violent" et son nom était évoqué dans une affaire pour "agression sexuelle sur mineur de 15 ans" évoquait Le Parisien

Le prêtre s'exprimait aussi à propos de l'implication possible de la famille maternelle d'Émile dans sa disparition : "Ce n'est pas impossible. C'est difficile, mais ce n'est pas impossible." 

Des relations entre le prêtre et la famille d'Émile devenues difficiles 

Depuis la disparition d'Émile, les relations entre la famille et le prêtre n'étaient plus au beau fixe, d'après La Voix du Nord. Le père Gilliot avait donné à la presse une photo de l'enfant et de ses parents aux médias. "J’ai cru bon de fournir une image où ils sont rayonnants, bien plus à leur avantage" évoquait-il à Paris Match. Dès lors, la famille d'Émile a fait en sorte de le "boycotter" en refusant de fréquenter la chapelle. Des insultes "entre le prêtre et le grand-père d'Émile" auraient ainsi été entendues. Puis rapidement, "le recteur de la chapelle" a demandé au prêtre de partir, se retrouvant "sans aucun autre ministère". 

Claudine Vandenbroucke, la sœur de Claude Gilliot, mentionne que son frère était profondément affecté par la situation : "Il ne dormait plus. Ce qui le minait, c’était d’être passé devant le conseil de l’ordre. Il a demandé à avoir un rendez-vous avec l’évêque ; il n’a jamais donné suite. Ça le rongeait tout comme le fait de ne plus pouvoir faire la messe, encore plus dans son village" exprimait-elle. 

Vidéo du jour

Le prêtre Claude Gilliot a été retrouvé mort chez lui le 15 mars dernier par "absorption massive de médicaments".