De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Lambesc en 1909
En avril 2014, un séisme de magnitude 5,19 sur l’échelle de Richter avait été ressenti dans les Alpes-de-Haute-Provence et sur la Côte-d’Azur. L’épicentre avait été localisé à 10 km de Barcelonnette par le Réseau National de surveillance sismique (Rénass). Le tremblement de terre n’avait pas occasionné de dégâts importants, ni fait de blessés. Cependant, il était l’un des plus puissants séismes, en termes de magnitude, depuis 1900. La revue Sciences et Avenir a ensuite publié une infographie répertoriant les plus violents séismes survenus en métropole ces 100 dernières années sur une carte interactive avec l’aide des données de la sismicité historique de la France (SisFrance). Les séismes ont été classés par ordre d’intensité et non par ordre de magnitude. L’intensité est une estimation qualitative de l’énergie libérée par un séisme alors que la magnitude est calculée à partir de l’amplitude du signal enregistré sur le sismogramme. Par exemple, une intensité de 7 correspond environ à une magnitude de 5,5. Voici la liste des dix plus gros tremblements de terre connus en France métropolitaine.
Il est le plus ancien, mais certainement le plus meurtrier depuis 1900. L’épicentre de ce tremblement de terre, de magnitude 6,2 sur l’échelle de Richter, se situait à Lambesc (Bouches-du-Rhône). Ce séisme a causé la mort de 46 personnes et 250 ont subi des blessures parfois graves. La puissance de ce séisme est quasi comparable au séisme de magnitude de 6,3 qui a frappé L’Aquila (Italie) mais qui a fait plus de 300 morts et d’énormes dégâts matériels en 2009. Cependant, le séisme de magnitude de 6,1 qui a frappé le nord du Chili dans la nuit du jeudi à vendredi dernier n’a pas fait de blessé.
Arette en 1967
Hormis une vieille dame décédée après une crise cardiaque à cause du séisme, il y a eu aucune victime durant la secousse. Pourtant, le tremblement de terre, de magnitude 5,1, a causé d’énormes dégâts matériels à Arette (Pyrénées-Atlantiques). En effet, une majeure partie de la commune a été détruite et il a fallu plusieurs années pour tout reconstruire. Les villes du sud-est qui ont ressenti le tremblement de terre lundi dernier n'ont pas de subi de dégâts matériels alors que la magnitude du séisme est similaire à celle d’Arette.
Arudy en 1980
Le 29 février 1980, la commune d’Arudy (Pyrénées-Atlantiques) est l’épicentre d’un séisme de magnitude 5,2 sur l’échelle de Richter qui a endommagé de nombreux bâtiments dont le collège qui a dû être reconstruit.
Corrençon-en-Vercors en 1962
Le 25 avril 1962, la terre tremble dans le Vercors (Isère) et particulièrement à Corrençon-en-Vercors, sa zone épicentrale. La magnitude ? 5,3. Les dégâts matériels sont importants. C’est l’un des plus importants tremblements de terre jamais enregistrés dans les Alpes françaises. Il a provoqué pour 400 millions de francs de dégâts à l’époque.
Saint-Paul-sur-Ubaye en 1959
Ce fort séisme d’une magnitude de 5,5 s’est produit le 5 avril 1959. Ce tremblement de terre survenu a frappé la commune de Saint-Paul-sur-Ubaye (Alpes-de-Haute-Provence), sa zone épicentrale. Le séisme a provoqué d’importants dommages immobiliers et plus de 200 millions de francs de dégâts. On remarquera que le département des Alpes-de-Haute-Provence est régulièrement affecté par les tremblements de terre.
Chasteuil en 1951
Le village de Chasteuil (Alpes-de-Haute-Provence) a été frappé par un séisme d’une intensité de 7,5 le 30 novembre 1951. L’église a été sérieusement endommagée. Les maisons situées au sud de cette église ont été démolies.
Volx en 1913
Un séisme d’une intensité de 7,5 a été ressenti entre Forcalquier, Oraison et Manosque et son épicentre se situait à Volx (Alpes-de-Haute-Provence).De nombreux bâtiments ont été endommagés.
Épagny 1996
Le 15 juillet 1996, un séisme de magnitude 5,3 s’est produit dans la région d’Annecy (Haute-Savoie). Il résulte d’une rupture sur la faille du Vuache, à 5 km au nord-ouest d’Annecy, près de la commune d’Epagny. Ce puissant séisme n’a fait aucune victime et a occasionné de légers dégâts matériels. Par rapport aux évènements sismiques plus anciens, les bâtiments sont plus résistants aux violents tremblements de terre.
Île d’Oléron en 1972
L’île d’Oléron (Charente-Maritime) a été marquée le 7 septembre 1972 par un séisme de magnitude 5,7, qui avait provoqué quelques dégâts sur les bâtiments mais aucun blessé. L’épicentre du séisme se situe au niveau de la limite entre le massif armoricain, qui est soumis à une sismicité régulière, et le bassin aquitain, région où la sismicité est quasi inexistante. La magnitude du séisme est plus élevée que celle de Barcelonnette.
Barcelonnette en 2014
À ce jour, il est le dernier tremblement de terre de magnitude supérieur à 5 (5,19 pour être plus précis) sur l’échelle de Richter en France. Plusieurs départements ont subi de violentes vibrations : de la Savoie au Var, passant par le Rhône, l’Isère, les Bouches-du-Rhône et les Alpes-Maritimes. Ce séisme n’a pas fait de dégât ni de blessé mais a suscité beaucoup d’inquiétude. Ce sont plus de 600 appels en moins d’une heure auxquels les pompiers ont dû faire face suite au sentiment de panique. On est loin de la catastrophe dont le Japon a connu en mars 2011 avec un séisme de magnitude de 8,9 à l’échelle de Richter.