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Si l’alerte orange à la canicule a été levée ce mercredi, les fortes chaleurs ont tout de même laissé des traces sur l’environnement. En effet, l’isotherme zéro degré a atteint, lundi, le sommet du Mont Blanc, à plus de 4 500 mètres d’altitude. Une douceur peu courante qui a par ailleurs fait fondre la glace sur 10 centimètres d’épaisseur, souligne Le Figaro.
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D’après Christian Vincent, chercheur au CNRS, "les glaciers réagissent immédiatement aux températures". Aussi, rien d’étonnant à ce qu’en période estivale les scientifiques assistent à la fonte de nombreuses glaces. Pourtant, avec l’impact de la canicule, la situation pourrait devenir sur le long-terme dramatique pour les glaciers du Mont Blanc.
Une fonte trois fois plus rapide
Et pour cause : cette année, les neiges ont fondu trois fois plus vite que les années précédentes. "Durant un mois de juillet normal, la fonte à cette altitude est en moyenne de trois centimètres", a indiqué le chercheur à nos confrères, ajoutant que le phénomène s’est amorcé au début du siècle dernier, avant de connaître une accélération dans les années 1980.
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De ce fait, après une dizaine de jours de canicule, le plus haut sommet d’Europe se retrouve avec une épaisseur de neige beaucoup plus faible que de coutume. Une situation qui inquiète sensiblement la communauté scientifique et qui représente l’une des conséquences directes du réchauffement climatique.
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