De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Lorsque l’employeur reçoit la fiche d’arrêt maladie de son salarié, il doit tenir compte de l’ancienneté du salarié pour lui fournir les indemnités complémentaires à celles prévues par la Sécurité sociale. L’ancienneté minimale requise est d’un an. Par la suite, l’employeur devra adapter sa démarche par rapport à l’arrêt maladie.
L’indemnisation de l’arrêt maladieSi les conditions sont bien remplies, l’employeur doit accorder 90% de la rémunération brute pendant les 30 premiers jours calendaires de l’arrêt. Pour les 30 jours suivant, l’employeur doit faire en sorte que le salarié reçoive les 2/3 de sa rémunération brute.
En cas de doute, l’employeur peut organiser une visite médicale de contrôle. Et il n’est pas obligé de prévenir son salarié à l’avance. Si le médecin ne cautionne pas l’utilité de l’arrêt maladie ou qu’il n’a pas pu réaliser la visite avec le salarié, l’employeur est en droit de suspendre les indemnités complémentaires. Cette décision s’applique pour tout l’arrêt maladie.