De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le journal La Croix va publier lundi un sondage révélant que l'emploi est la préoccupation principale des Français, avec 49%. Juste derrière, les sondés ont affirmé s'inquiéter de la hausse des prix (48%), de la violence et de la sécurité (45%), des inégalités sociales (39%) et du niveau de vie (34%).
En 1993, La Croix avait déjà procédé au même sondage. Alors que le pays traversait également une crise économique, l'emploi était déjà la préoccupation majeure des Français, à 61%.
Dans le détail, on s'aperçoit pourtant que si les hommes font de l'emploi leur soucis principal, les femmes mettent d'abord en avant leur inquiétude de la violence (51%) et de la hausse des prix (50%). Et ceux qui se soucient d'avantage de l'emploi sont les étudiants (63%) et les ouvriers (60%).
Le sondage affirme aussi que 57% des Français s'estiment heureux dans leur travail, alors qu'ils sont 14% à annoncer le contraire. Mais ce sont surtout les hommes qui sont satisfaits de leur situation professionnelle (61%). Les femmes sont un peu moins nombreuses à partager ce sentiment (54%). Côté catégories soci-professionnelles, les cadres et professions libérales sont plus nombreux à afficher leur satisfaction (83%) que les ouvriers (64%).
Les 30-39 ans satisfaits de leur travail
En s'intéressant de plus près à l'âge des sondés, on se rend compte que la tranche d'âge la plus satisfaite au travail est celle des 30-39 ans (77%), suivie par celle des 25-29 ans (75%). Les moins heureux sont les 18-24 ans (54%), et les plus de 50 ans (44%).
Cependant, les sondés ne se leurrent pas sur leur travail : pour 62% d'entre eux, c'est d'abord un moyen de gagner de l'argent. Ils sont seulement 37% à estimer que c'est un moyen de s'épanouir personnellement.
Lorsqu'on les interroge sur leur temps de travail, les Français pensent à 42% qu'ils travaillent juste le temps qu'il faut. Ils sont tout de même 38% à estimer qu'ils ne travaillent pas assez, et seulement 17% à trouver qu'ils travaillent trop.
Enfin, 15% des sondés avouent craindre la perte de leur emploi, comme en 1993. Ils sont 43% à ne pas le craindre, alors qu'en 1993, ils étaient 34%.
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