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Le journal La Croix va publier lundi un sondage révélant que l'emploi est la préoccupation principale des Français, avec 49%. Juste derrière, les sondés ont affirmé s'inquiéter de la hausse des prix (48%), de la violence et de la sécurité (45%), des inégalités sociales (39%) et du niveau de vie (34%).
En 1993, La Croix avait déjà procédé au même sondage. Alors que le pays traversait également une crise économique, l'emploi était déjà la préoccupation majeure des Français, à 61%.
Dans le détail, on s'aperçoit pourtant que si les hommes font de l'emploi leur soucis principal, les femmes mettent d'abord en avant leur inquiétude de la violence (51%) et de la hausse des prix (50%). Et ceux qui se soucient d'avantage de l'emploi sont les étudiants (63%) et les ouvriers (60%).
Le sondage affirme aussi que 57% des Français s'estiment heureux dans leur travail, alors qu'ils sont 14% à annoncer le contraire. Mais ce sont surtout les hommes qui sont satisfaits de leur situation professionnelle (61%). Les femmes sont un peu moins nombreuses à partager ce sentiment (54%). Côté catégories soci-professionnelles, les cadres et professions libérales sont plus nombreux à afficher leur satisfaction (83%) que les ouvriers (64%).
Les 30-39 ans satisfaits de leur travail
En s'intéressant de plus près à l'âge des sondés, on se rend compte que la tranche d'âge la plus satisfaite au travail est celle des 30-39 ans (77%), suivie par celle des 25-29 ans (75%). Les moins heureux sont les 18-24 ans (54%), et les plus de 50 ans (44%).
Cependant, les sondés ne se leurrent pas sur leur travail : pour 62% d'entre eux, c'est d'abord un moyen de gagner de l'argent. Ils sont seulement 37% à estimer que c'est un moyen de s'épanouir personnellement.
Lorsqu'on les interroge sur leur temps de travail, les Français pensent à 42% qu'ils travaillent juste le temps qu'il faut. Ils sont tout de même 38% à estimer qu'ils ne travaillent pas assez, et seulement 17% à trouver qu'ils travaillent trop.
Enfin, 15% des sondés avouent craindre la perte de leur emploi, comme en 1993. Ils sont 43% à ne pas le craindre, alors qu'en 1993, ils étaient 34%.
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