Chaque fin d’année, Google dévoile son classement des dernières tendances de recherche en France et dans le monde. Tour d'horizon des sujets qui ont marqué l’année 2024 en France.
Les chômeurs vont voir de nombreux changement dans leur indemnisation suite à l'accord trouvé dans la nuit de vendredi à samedi par les partenaires sociaux. Si le montant des allocations et les principes de base de l'assurance chômage ne sont pas touchés, les 2,2 millions de chômeurs français doivent s'attendre à des nouveautés importantes : un système de droits rechargeables, un régime plus dur pour les intermittents, une contribution des seniors...
Pour commencer, une bonne nouvelle : le système de droits rechargeables. Cocrètement, à partir du 1er juillet prochain, les chômeurs cumuleront des droits à allocation à chaque fois qu'ils retravailleront, alors que jusque là, ils en perdent une partie. Cela devrait permettre une meilleure protection des chômeurs, mais surtout d'inciter à la reprise du travail. Le Medef a expliqué que cela "devrait permettre de réduire d'un quart à un tiers le nombre de demandeurs d'emploi touchés par la fin des droits et basculant dans le RSA". Désormais, 150 heures de travail suffiront à recharger son compte allocation en fin de droits et donc à profiter de nouveau de l'indemnisation chômage.
Un système durci pour les intermittents et les cadres parti avec un gros chèqueAutre nouvelle mesure : celle concernant les cadres qui quittent leur entreprise avec une grosse somme. Ainsi, lorsque ce sera le cas, le cadre devra attendre 180 jours, et non plus 75, pour pouvoir toucher les allocations chômage, sauf ceux qui ont été licenciés pour motif économique.
Côté intermittents, si le patronnat n'a pas réussi à faire supprimer leur régime, il sera tout de même durci. Ainsi, les 112 000 intermittents au chômage ne pourront désormais plus toucher 5 475 euros maximum par mois d'indemnités. Les intermittents devront également subir un différé d'indemnisation, pendant lequel ils devront attendre pour toucher leurs allocations. Par ailleurs, les cotisations sur leurs salaires vont aussi augmenter, passant de 10,8% à 12,8%. Les partenaires sociaux ont aussi demandé à l'Etat qu'une discussion soit engagé autour du régime des intermittents.
Les seniors mis à contributionCe texte signé par les partenaires sociaux met également à contribution les seniors salariés de plus de 65 ans qui étaient jusqu'à présent éxonérés des cotisations Unédic. Ils devront désormais participer. Enfin, les signataires ont validé la réforme et la simplification du système d'activité réduite qui permettait aux allocataires de cumuler des petits boulots et des indemnités. La limitation à 15 mois de cumul a disparu par exemple.