Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Un détail qui pourrait avoir son importance. Lorsqu’ils sont appelés par Cédric Jubillar le matin du 16 décembre 2020, les gendarmes font rapidement le tour de la maison de Cagnac-les-Mines (Tarn), à la recherche du moindre indice pouvant expliquer la disparition de sa femme. Il est presque 5 heures du matin, il fait nuit noire et aucune trace de lutte n’est relevée par les enquêteurs. Tout semble en ordre et le mari affirme avoir cherché sa femme partout avant de les appeler.
Delphine Jubillar : les recherches se poursuivent sur le terrain
Malgré ce premier tour du propriétaire, les gendarmes reviendront à deux reprises au domicile du couple, pour mener des recherches plus approfondies et notamment sur la présence possible de sang. Résultat, rien d’anormal n’est découvert et Cédric Jubillar peut rentrer chez lui, avec ses deux enfants. Depuis, le dossier a pris un autre tournant avec sa mise en examen en juin dernier pour "homicide volontaire par conjoint". Le trentenaire, entendu par les juges d’instruction vendredi 15 octobre, continue de nier son implication dans la disparition de sa femme. Il reste présumé innocent.
Les enquêteurs, eux, sont toujours sur le terrain, à la recherche du corps de Delphine Jubillar ou d’un indice pouvant orienter l’enquête. BFMTV a consacré son émission Ligne Rouge à l’affaire lundi 18 octobre, diffusant un documentaire inédit autour de la disparition de la jeune femme. Invité après l’émission, le journaliste Ronan Folgoas – qui traite l’affaire pour Le Parisien – a expliqué qu’une "légère trace de sang" aurait été identifiée sur le canapé où dormait la disparue. "Une trace qui n’était pas en quantité significative", nuance-t-il juste après. Elle pourrait donc très bien être antérieure à la disparition de la jeune mère de famille.