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Les souvenirs d'un enfant de six ans. Le 15 décembre 2020 est une soirée de repos comme une autre pour Delphine Jubillar, infirmière de nuit dans une clinique d'Albi (Tarn). Elle profite de sa semaine de vacances pour passer du temps avec son fils Louis, l'aîné de ses deux enfants, et reste avant lui devant la télévision. Ils regardent alors la finale de l'émission de M6 La France a un incroyable talent, puis le garçonnet va se coucher peu avant 23 heures, après avoir dit bonne nuit à ses parents.
Affaire Jubillar : une dernière dispute ?
Que s'est-il passé dans les minutes qui ont suivi ? C'est pour tenter de le comprendre que les enquêteurs ont décidé d'interroger le petit garçon de six ans à plusieurs reprises, notamment sur ce qu'il aurait pu voir ou entendre cette nuit-là. Le 20 janvier, il explique aux gendarmes que ses parents se disputent et tend les bras pour montrer le geste qu'ils auraient souvent l'un envers l'autre, comme si ils s'empoignaient. Selon Paris Match, il ajoute que ça lui fait "de la peine" et qu'il cherche parfois à les séparer. Ce à quoi son père lui répondrait : "Traîne pas dans mes pieds".
Dix mois plus tard, Louis est entendu une nouvelle fois, mais par les juges d'instruction en charge du dossier. Nous sommes le 27 novembre 2021 et le jeune garçon explique avoir entendu les mots suivants : "Arrête" de la part de sa mère, puis "alors, on va se séparer", de la part de son père. Selon Paris Match, il aurait ensuite expliqué que "le ton a continué de monter, qu'il a fait du bruit exprès pour montrer qu'il entendait tout, ce qui, en général, oblige les parents à s'arrêter. C'est son père qui est venu fermer la porte". Le petit garçon aurait eu le temps d'apercevoir ses parents devant la sapin de Noël.
Si le témoignage de Louis est au coeur du dossier, les avocats de Cédric Jubillar répètent depuis plusieurs mois que le petit garçon est trop jeune pour avoir pleinement conscience des jours et de la temporalité. Selon eux, les disputes qu'il évoque pourrait avoir eu lieu à un autre moment que le 15 décembre 2020. La piste d'une dispute conjugale est toujours celle privilégiée par les enquêteurs.