Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Cédric Jubillar continue de nier toute implication dans la disparition de sa femme Delphine. La jeune infirmière de 33 ans a disparu dans la nuit du 15 au 16 décembre dernier, à Cagnac-les-Mines, près d’Albi dans le Tarn.
Le 18 juin 2021, après six mois d’une enquête menée par la négative, son époux a été mis en examen, pour "homicide volontaire par conjoint", après avoir livré des explications "contradictoires" aux enquêteurs de la section de recherche de Toulouse. L’artisan de 33 ans est toujours incarcéré à la maison d'arrêt de Seysses, près de Toulouse. S’il a assuré ignorer que Delphine, avec qui il était en instance de divorce, avait un amant, plusieurs éléments trouvés dans son téléphone ont prouvé le contraire. Lors d’une conférence tenue avant sa mise en examen, le procureur de Toulouse avait dressé le portrait d'un homme dépendant à la drogue (il fumait régulièrement du cannabis), qui pouvait parfois être violent et incohérent. Dans le village où les Jubillar résident, le suspect n°1 avait d’ailleurs un étrange surnom.
Cédric Jubillar : ses voisins le surnomment le "zombie"
Dans son dossier dédié à l’affaire publié le 4 août dernier, Le Nouveau Détective est revenu en détail sur la journée du 5 janvier, où les enquêteurs investiguaient la maison du couple.
Un mois plus tard, Cédric Jubillar revient chez lui, à la plus grande stupéfaction des voisins du quartier. "Le mari de Delphine a choisi de réintégrer la maison, avec ses deux enfants. Le ‘zombie’, comme certains l’appellent, reprend vite ses petites habitudes", note le journal. Les habitants lui ont donné ce surnom, car il avait toujours "son éternel bonnet de laine vissé sur le crâne". "Il déambule devant chez lui, joint à la main. L’air parfaitement détendu", détaillent nos confrères.
Si de nombreux détails peuvent l’accabler, Cédric Jubillar reste présumé innocent.