Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
A court de budget pour les aides aux consommateurs et à court d'arguments pour convaincre la grande distribution de baisser ses prix, le gouvernement veut mettre le secteur privé à contribution pour lutter contre l'inflation, quitte à lui forcer un peu la main. “Notre méthode, c’est d’engager tout le monde dans cette lutte contre l’inflation. L’État ne peut pas porter à lui seul le coût de l’inflation sinon cela va creuser les déficits et la dette”, a expliqué le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, ce lundi matin sur France2. "La responsabilité de l'État, c'est aussi de baisser son déficit et sa dette", a complété Élisabeth Borne.
4 principales mesures anti-inflation
Le ton est donné. Ainsi Elisabeth Borne a-t-elle annoncé samedi 16 septembre un projet de loi pour autoriser les distributeurs de carburant à vendre à perte. Une mesure destinée à faire baisser la facture des Français, dans la même veine que l'instauration en mars dernir d'un panier anti-inflation par les grandes surfaces. Cette nouvelle proposition s'insère dans le cadre d'une série de mesures qui seront selon toute vraisemblance l'objet d'une "loi anti-inflation", dont le nom n'est pas connu. Selon Les Echos, elle sera présentée le 27 septembre en Conseil de ministres, date qui marque également le retour du Haut Conseil des finances publiques sur le scénario macroéconomique du projet de loi de finances 2024. Elle devra ensuite passer par la case parlementaire, ce qui pourrait causer quelques remous sur les bancs de l'Assemblée, la mesure sur le carburant étant déjà décriée par certains comme amenant un risque de déséquilibre du marché.
Quatre principales mesures pourraient figurer dans le projet de loi : Planet revient pour vous sur les dispositions envisagées.