Après les intempéries de dimanche et lundi, retour à un temps calme pour les fêtes de fin d’années. Mais attention au retour des gelées dans ces régions. Les prévisions.
Selon l’Insee, le mois de mars accuse une hausse générale des prix de 5,6% sur un an. Les ménages sont particulièrement touchés par la hausse du coût des énergies mais aussi par celle des produits alimentaires. Les prix ont augmenté de 15,8% en moyenne, en mars, dans les rayons alimentation.
Dans ce contexte de baisse du pouvoir d’achat, de nouvelles enseignes discount se multiplient. Depuis le dimanche 9 avril 2023, un nouveau magasin a ouvert ses portes à Piscop (Val-d’Oise) : Prix'Miam. Selon Le Parisien, cette enseigne propose de la viande et de la charcuterie, provenant "directement des coopératives ou des industriels", à des "prix très en dessous du commerce traditionnel".
Une initiative bienvenue avec la hausse généralisée des prix. Selon une étude menée par L’Observatoire Cetelem, avec Harris Interactive et Toluna, 69% des Français auraient abandonné certaines courses alimentaires au cours des 12 derniers mois. 50% des sondés révèlent même avoir renoncé à la viande.
Nos confrères du Parisien ont rencontré le responsable d’activité pour la région du groupe Calidel, propriétaire de Prix'Miam : Arnaud Pupille. D’après lui, "il y a une telle inflation sur les produits alimentaires — notamment la viande et la charcuterie — que certains s’en éloignent strictement à cause des prix. Nos prix peuvent ramener les clients. À notre niveau, modestement, on limite ce choc."
Calidel et Prix'Miam : de la viande anti-gaspi à petits prix
Selon Le Parisien, dans les bacs réfrigérés de Prix'Miam, on trouve des lots de grillades de porc à 6,60 euros le kilo, des barquettes de deux côtes de porc à 2 euros ou encore de l’andouillette de Troyes à moins de 10 euros. Comment le groupe Calidel parvient-il à pratique de tels prix en pleine période d’inflation ?
"Certains produits ont des dates limites de consommation trop courtes pour le commerce traditionnel, d’autres sont issus de surproduction, de déstockage", explique Arnaud Pupille, responsable d’activité pour la région, au Parisien. Les prix sont parfois divisés par deux alors que les produits sont de qualité. "Ce ne sont pas des produits qui se sont baladés de magasins en entrepôts mais qui proviennent directement des coopératives ou des industriels, avec une chaîne du froid respectée."
C’est le cas, par exemple, de produits dont la présentation empêche leur vente dans les commerces traditionnels. Arnaud Pupille indique, pour une viande séchée de bœuf découpée de façon irrégulière, "nous la vendons quasiment à la moitié du prix habituel."
Depuis six mois, le groupe Calidel a déjà ouvert plusieurs magasins similaires en Bretagne et dans le Grand Ouest. Découvrez dans le diaporama ci-dessous dans quelles villes se trouvent ces magasins petits prix et anti-gaspi.