La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
En raison de la flambée des prix, les Français pourraient être tentés de réaliser des stocks de nourriture. D’autant que la hausse tarifaire, touchant le secteur de l’énergie, mais également les matières premières, devrait perdurer. L’Ukraine et la Russie sont en effet d’incontournables producteurs mondiaux de blé, de maïs, de tournesol et d’engrais. Le conflit opposant les deux pays pourrait donc rapidement avoir une forte incidence sur le prix des produits alimentaires en Europe, et donc en France. Se ruer dans les rayons est-il pour autant une bonne idée ?
Supermarché : pas de pénurie à venir
Rassurez-vous, la France étant un grand pays agricole, aucune pénurie alimentaire n’est à prévoir. Toutefois, une flambée des prix est bien à l’ordre du jour. Elle l’était d’ailleurs avant même le début de la guerre en Ukraine.
"Les négociations annuelles commerciales viennent de se terminer, rappelle Emily Mayer, en charge de ces questions à l’institut IRI", dans les colonnes du Parisien. "Avant même que le conflit ne démarre en Ukraine, nous avions tablé sur une augmentation de 3 % en moyenne des produits de grande consommation à partir d’avril, avec une hausse plus forte sur l’alimentaire."
Dans le détail, "les engrais azotés ont augmenté de +138 % en 2021, le carburant agricole de +55 %, l’énergie de +30 %, l’alimentation animale de +20 %, le blé vient de dépasser le cours de 345 euros la tonne, un record jamais atteint", observe de son côté Christiane Lambert, la présidente de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA). "Il va falloir que l’effort soit partagé. Que le citoyen accepte de soutenir les agriculteurs en payant quelques centimes de plus."
L’huile, le beurre, les pâtes, la farine ou encore le lait pourrait donc encore augmenter.
Et de préciser : "Un foyer de quatre personnes dépense en moyenne 549 euros par mois pour se nourrir. Rien que l’inflation, cela rajoute +5,39 euros. Là, avec la crise ukrainienne, il faudra 10 à 12 euros de plus par mois. Mais il faut absolument passer ces hausses pour tenir."
Les produits de boulangerie-pâtisserie sont aussi visés. "Les boulangeries ont du stock de farine. L’augmentation ne se verra pas tout de suite en boutique. Mais c’est une question de semaines", prévoit Paul Boivin, délégué général de la Fédération des entreprises de boulangerie, regroupant 140 sites industriels et 1 500 magasins. Chaque artisan décidera de son prix et pourrait donc augmenter ses pains et viennoiseries de quelques centimes.
S’il est inutile de faire des stocks, les Français pourraient alors envisager de modifier leur manière de consommer en se tournant vers des produits alternatifs.