La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Affaibli par le confinement, le budget des foyers français n’est pas au beau fixe. Or, pour se protéger contre toute contamination au Covid-19, tous se sont lancés dans la chasse aux masques chirurgicaux ou "grand public". Bureaux de tabac, pharmacies, supermarchés… Si certains se ruent dans les commerces autorisés à en vendre, d’autres préfèrent les confectionner, pour être sûrs d’en avoir, ou par souci d’économie. Car ce nouvel équipement devenu indispensable et complétant les gestes barrières, va engendrer des dépenses récurrentes pour les ménages, dans les prochaines semaines, voire mois à venir. En cause, sa faible durée de protection.
[node:covid-19-france]
Masque : 4 heures de protection uniquement
D’après les recommandations officielles, un masque porté vous protège seulement durant 4 heures. Il doit ensuite être jeté s’il est à usage unique, ou lavé dans le cas d’un masque en tissu. En fonction des modèles choisis, les masques réutilisables peuvent être l avés et réutilisés 5, 10, 20 ou 30 fois, rapporte 60 millions de consommateurs.
A partir du 11 mai, les Français devront en porter obligatoirement un dans les transports en commun (métro, tram, bus, car, trains, avion, taxis…), mais aussi dans certains commerces et au collège "quand les règles de distanciation sociale risquent de ne pas être respectées", a expliqué Edouard Philippe le lundi 4 mai 2020.
La demande explosant, le prix des masques a fortement augmenté. Il n’est d’ailleurs que très partiellement encadré par les pouvoirs publics. Combien sont-ils d’ailleurs vendus en moyenne ?
Masques : quels sont les prix pratiqués ?
En effet, seuls les masques standardisés à usage unique (chirurgicaux) ont été plafonné "à 95 centimes d’euros toutes taxes comprises, l’unité (soit 47,50 euros la boîte de 50 masques)" par la DGCCRF, qui effectuera des contrôles, peut-on lire sur le portail de l'Économie, des Finances, de l'Action et des Comptes publics.
"En revanche, les masques "grand public" en tissu se prêtent mal à ce type de régulation". Leurs tarifs seront donc simplement suivis, pour éviter toute dérive.
En moyenne, si un masque à usage unique est vendu 0,60 €, celui en tissu lavable 10 fois s’élève à 3 € dans la grande distribution. Les tarifs sont en revanche parfois bien plus élevés. Selon des consommateurs, un masque en tissu lavable vingt fois peut atteindre 10 €. Le masque à usage unique est lui plafonné à 0,95 €.
Quel budget mensuel devrait alors consacrer une famille à ce produit ?
Masques : entre 36 et 114 € par mois
L’association de consommateurs a pris le cas d’une famille de deux adultes et d’un enfant âgé de 12 ans, respectant l’ensemble des mesures sanitaires.
Dans sa simulation, le magazine 60 millions estime que les adultes de cette famille type ont besoin chacun de deux masques par jour. Et ce, du lundi au samedi, chaque matin et chaque soir de la semaine pour prendre les transports en commun (où le port est obligatoire) et deux le samedi pour aller faire leurs courses, étant donné que les gérants de magasins pourront imposer leur port.
Le collégien, lui, pourrait utiliser un masque pour les six demi-journées de collège par semaine.
Le budget estimé se situe donc entre 36 et 114 € par mois, selon le type de masque et le tarif auquel ils ont été achetés, indique 60 millions.
Les masques en tissu reviennent moins cher (entre 36 et 60 € par mois) que ceux à usage unique (entre 72 et 114 €).
Les confectionner vous-même peut donc vous faire réaliser de belles économies. A noter également que les masques peuvent être distribués par les collectivités locales, les employeurs, ou encore des associations.