Le nouveau Linky ? Pourquoi l'arrivée de la 5G inquiète tant en FranceIllustrationIstock
Le compteur Linky, qui compte de nombreux ennemis, n'est plus le seul à inquiéter les Français. Les antennes terrestres nécessaire au déploiement de la 5G génèrent aussi beaucoup d'angoisse.

Ils s'étaient mobilisés contre Enedis et son compteur Linky, ils prennent aujourd'hui les armes contre un autre phénomène jugé du même ordre. Il s'agit cette fois, rapporte Capital qui reprend les informations de plusieurs titres de presse régionale comme Ouest-France, Le Télégramme et Paris-Normandie, de l'émergence de la 5G dans l'Hexagone et des antennes qui l'accompagnent. Plusieurs acteurs, déjà engagés contre le compteur intelligent, ont multiplié les pétitions et autres manifestations depuis le début du mois de janvier 2020. Deux ONG ont d'ailleurs fait savoir qu'elles pensaient lancer un recours contre l'appel à candidature relatif à l'attribution des fréquences.

"Avec ses millions d'antennes terrestres, la 5G augmente considérablement l'exposition aux rayonnements de radiofréquences sur le vivant", soulignaient les militants qui se regroupaient le 25 janvier devant la mairie de Carhaix, dans le Finistère. Parmi eux, plusieurs collectifs comme Liberté Bretagne environnement ou Stop Linky du Poher.

5G : entre inquiétudes et politique, que dit l'ANSES ?

"Les ondes de cette nouvelle technologie ont une très courte portée, alors on va mettre des antennes partout, jusque dans le mobilier urbain", s'inquiète une membre d'un collectif qui habite au Havre (Seine-Maritime). Des reproches qui ne sont pas sans portée politique, puisque certains partis s'en emparent volontiers. "Nous sommes pas des cobayes, il faut faire le choix de la sécurité", avance par exemple Jean-Paul Lecoq, député communiste et candidat à la mairie de la ville autrefois gouvernée par le Premier ministre.

"Ces évolutions technologiques vont modifier les modalités d'exposition de la population, et nécessiteront d'adapter les méthodes de mesure et d'évaluation", a simplement annoncé l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), dans un communiqué répondant aux inquiétudes de certaines et certains.

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