Istock
D’après les patrons de Leclerc et Lidl, le risque de pénurie se pose du côté de la viande et des produits qui en sont issus.
"80% du prix de production est lié à l’alimentation de l’animal, des graines. Or l’Ukraine était le grenier de l’Europe (…) Et puis, côté poulet, nous avons un autre souci : le plus gros producteur au monde est ukrainien. Il sortait 1,5 million de bêtes par semaine. L’ensemble du marché européen se tend et cherche d’autres sources d’approvisionnement", a détaillé Michel Biero, directeur exécutif achats et marketing de Lidl à Aujourd’hui en France. Les dégâts de l’épidémie de grippe aviaire pourraient aggraver la situation.
Il pourrait également manquer de canards à Noël.