Une conductrice a saisi le Conseil d'État après avoir reçu une contravention pour stationnement. Et la juridiction lui a donné raison. Explications.
Votre prochaine facture risque fort de vous agacer. Mardi 2 juillet, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) a publié sa délibération. Elle propose au gouvernement une hausse moyenne de 1,23%, au 1er août prochain. Soit une augmentation TTC de 1,26% pour les tarifs bleus résidentiels et une élévation de 1,10% TTC pour les tarifs bleus professionnels.
En cause ? La majoration du Tarif d’Utilisation des Réseaux Publics, le Turpe. Il s’agit des dépenses d’acheminement de l’électricité jusqu’au consommateur final qui afficheront 3,53% supplémentaires au mois d‘août. Cette proposition tarifaire prend également en compte l’évolution des coûts commerciaux d’EDF ainsi que les coûts des certificats d’économie d’énergie (CEE), rapporte Le Figaro.
Une limite non respectée ?
Déjà évoquée fin mai, en complément de la forte augmentation de 5,9% au 1er juin, par le président de la CRE, Jean-François Carenco, cette seconde hausse devait selon lui, se "limiter à 1 % ".
Cette régulation sera-t-elle maintenue lors de l’arrêté tarifaire pris par les pouvoirs publics ?
Comme le précise Ouest France, le gouvernement dispose d’un délai légal de trois mois pour se prononcer sur la proposition du gendarme du secteur.
Au total, en seulement un été, les 25 millions de foyers alimentés par EDF vont voir leur note d’électricité bondir de plus de 8% ! Notons toutefois que cette nouvelle hausse de 1,23% alourdira votre facture de seulement quelques euros par an.
Elle pourrait en revanche être suffisante pour encourager les consommateurs à quitter l’opérateur historique. D’après EDF, environ 100 000 abonnés préfèrent partir à la concurrence, chaque mois. D’ailleurs, selon l’Observatoire de la Commission de régulation publié mardi, 24% des consommateurs ont d’ores et déjà franchi le pas, en choisissant un autre fournisseur.