Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Une récession mondiale de 3% en 2020. Tel serait le résultat du confinement de la moitié de la population mondiale et de l’arrêt des activités économiques des pays, engendrés par le coronavirus Covid-19. Cette prévision du Fonds monétaire international (FMI) s’établit sur la base d'une pandémie qui finirait fin juin et sur des mesures de déconfinement prises au second semestre 2020, rapporte Capital.
Au sein de son dernier rapport sur les perspectives mondiales publié ce mardi 14 avril, le FMI explique toutefois la difficulté d’établir des probabilités : "Élaborer des prévisions est très difficile", a d’ailleurs indiqué l'économiste en chef du Fonds monétaire international, Gita Gopinath.
"Cette crise représente une menace très grave pour la stabilité du système financier mondial (...) Il est très probable que cette année, l'économie mondiale connaîtra sa pire récession depuis la Grande Dépression."
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Crise économique : l’Europe plus touchée que le reste du monde ?
La crise sanitaire, devenue aussi économique, impactera cependant plus de pays que d’autres, souligne BFMTV. L’Europe sera d’ailleurs la zone la plus touchée. Le PIB chutera en moyenne de 7,5%. Si notre gouvernement estime une chute de 8% en France, le FMI est un peu plus optimiste, puisqu’il prévoit une récession de 7,2%, contre 9% en Italie, et 8% en Espagne.
Toutefois, dans son étude sur les projections de l’année 2020, le FMI propose trois évolutions alternatives à ce scénario de référence. Tout dépendra alors des mesures prises par les Etats pour endiguer la propagation du nouveau coronavirus et des dates de déconfinement.
Crise économique : trois évolutions alternatives
La première évolution s’établit sur l'hypothèse d'une pandémie non maîtrisée à la fin du mois de juin. Les pays devraient alors maintenir les mesures strictes de confinement et d’arrêt de l’économie (fermetures de commerces non essentiels, trafic aérien drastiquement réduit, télétravail en masse et chômage partiel) au second semestre 2020. Les conséquences seraient dramatiques : le produit intérieur brut (PIB) se réduirait alors de 6% au lieu des 3% prévus dans le premier scénario.
Que se passerait-il en revanche en cas de seconde vague épidémique ?
Crise économique : quel impact en cas de seconde vague ?
Les trois scénarios envisagés par le FMI "contiennent quatre éléments communs" :
- "l'impact direct des mesures visant à contenir la propagation du virus
- le resserrement des conditions financières
- des mesures politiques pour soutenir les revenus et assouplir les conditions financières
- les cicatrices laissées par la dislocation économique que les mesures politiques ne sont pas en mesure de compenser complètement"
De fait, si une seconde pandémie survenait en 2021 de façon plus légère, la reprise économique mondiale n’atteindrait pas alors 5,8% mais seulement 0,8%.
Le troisième postulat englobe le prolongement de la paralysie de l'activité et du confinement au second semestre ainsi qu’une seconde pandémie en 2021. Ainsi, à la place d’un rebond en 2021, la récession continuerait : - 2,2%.